24H de PAUSE
PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 30
Mon invitée, Carolanne
Carolanne Campeau, poursuit actuellement un doctorat en recherche en sciences de la santé. Elle cumule dix ans d’expérience en prévention des dépendances. Son expertise se concentre sur la déconnexion en tant que stratégie de prévention. Carolanne joue un rôle prépondérant en tant que directrice de l’initiative PAUSE.

L’Émergence de PAUSE
L’initiative PAUSE, née en 2018, est une réponse aux défis grandissants de l’hyperconnectivité. Le projet est guidé par des experts en cyberdépendance, dont la directrice Magali Dufour, afin de répondre aux défis croissants liés à l’utilisation intensive des écrans.
Ce qui a commencé comme une simple campagne de sensibilisation s’est rapidement transformé en une initiative de grande envergure. PAUSE aspire à prévenir les risques de l’hyperconnectivité en encourageant une utilisation plus réfléchie et équilibrée des écrans. La mission s’étend aux jeunes, aux familles, en passant par les professionnels, tous confrontés aux défis de la vie numérique.
“Nous définissons l’hyperconnectivité comme un contexte social incitant chacun à se connecter de plus en plus souvent, intégrant les technologies de l’information dans notre quotidien. Il est crucial de reconnaître, comprendre et naviguer dans cette réalité connectée pour maximiser les bienfaits tout en minimisant les risques.”
Carolanne, fondatrice de PAUSE.
Consommation numérique des jeunes
La consommation des écrans chez les enfants est devenue une préoccupation majeure dans la société moderne. Avec l’avènement des tablettes et des téléphones intelligents, les enfants sont exposés à un environnement numérique dès leur plus jeune âge.
Les gestes automatiques, comme le fait de savoir faire défiler un écran avant même d’avoir utilisé une tablette, soulignent l’influence omniprésente des écrans dans leur vie. L’observation de ces comportements chez les jeunes révèle souvent des mimiques imitant celles des adultes, suggérant une transmission de ces habitudes par l’exemple.
Les études montrent que de nombreux jeunes se connectent par automatisme, sans même se rendre compte de ce réflexe, illustrant à quel point l’utilisation des écrans est devenue intégrée dans leur quotidien.
C’est un défi pour les parents et les éducateurs de guider les enfants vers une utilisation équilibrée des écrans, en les aidant à développer un autocontrôle et en diversifiant leurs sources d’intérêt pour favoriser un équilibre sain dans leur vie numérique.
Écrans et repas
Il y une tendance croissante à utiliser des écrans pendant les repas, une habitude qui peut créer des barrières au sein de la famille. La période des repas, c’est un moment de connexion avec soi-même et avec les autres, favorisant une appréciation plus profonde de la nourriture et de la compagnie. Il est nécessaire de repenser nos habitudes numériques pour préserver ces moments significatifs de connexion familiale.
“Les repas, c’est bien plus qu’un simple acte de manger. C’est un moment de partage, d’échanges, où la technologie devrait laisser place à la connexion réelle avec nos proches. Investissons dans ces instants de qualité pour construire des souvenirs durables.”
Laurie Michel
Le défi de la déconnexion
Au cœur de PAUSE se trouve le défi de 24 heures, une expérience qui incite les participants à déconnecter de leurs écrans pendant une journée. Cette initiative, qui en est à sa cinquième édition, a déjà réuni plus de 14 000 participants. La déconnexion offre non seulement une pause numérique mais également une opportunité de redécouvrir des aspects significatifs de la vie quotidienne.
Comment Participer à la prochaine journée?
1.Rendez-vous sur le site web de PAUSE.
2. Choisissez ensuite le défi qui correspond le mieux à vos habitudes numériques, que ce soit une pause spécifique comme les réseaux sociaux, le streaming, les jeux vidéo, ou le défi ultime : zéro écran pendant 24 heures.
Outre les avantages personnels de la déconnexion, les participants courent la chance de remporter un prix de 1000 $. Cette incitation financière, offerte par l’Association des optométristes du Québec, ajoute une dimension stimulante au défi!