Le droit à la déconnexion – Étude de cas

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 32

Jimmy, 16 ans d’expérience dans les avantages sociaux, et Sarah, spécialisée en communication de la rémunération globale, étaient destinés à se rencontrer! Ils sont derrière “La Talenterie,” une entreprise axée sur la proposition de valeur aux talents. L’organisation offre des services tels que la gestion de la rémunération globale et des avantages sociaux.

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Sarah et Jimmy ont souligné l’évolution de leur perspective sur le droit à la déconnexion suite à une conversation avec Laurie. Ils partagent leur conviction que pour être un employeur de choix, il est essentiel de se soucier de la santé et du bien-être des employés.

Des enquêtes organisationnelles ont révélé des préoccupations pour la santé des équipes autour de la pression, la charge de travail, l’équilibre travail-vie, et la fatigue numérique. Ils ont alors réalisé que malgré leurs aspirations à offrir une grande flexibilité, des défis subsistaient en matière de déconnexion.

C’est ce qui les a amené à s’engager dans un projet de bien-être numérique avec Vivala! La Talenterie a obtenu le Label Vivala® pour le bien-être numérique.

Le processus a commencé par un diagnostic, mettant en lumière des problèmes internes. Jimmy et Sarah ont observé des gains dès la mise en place des conseils de Vivala:

  • Réduction de la pression de disponibilité sur l’équipe.
  • Amélioration de l’efficacité et de la collaboration interne
  • L’accès à la déconnexion a été un élément de rétention de leur talent

De 11h à 12h | Enregistré avec rediffusion

En favorisant un environnement qui valorise la déconnexion, Sarah et Jimmy ont noté une transformation culturelle! Ce travail en profondeur a contribué à la satisfaction des employés. Et cela a ouvert la discussion sur les avantages qui sont importants pour la rétention de leurs talents.

Tous deux ont souligné l’importance de discuter ouvertement des défis individuels liés à la déconnexion. L’ajustement des comportements, tels que limiter les communications après les heures de travail, ont contribué à créer une culture d’entreprise axée sur le respect du droit à la déconnexion.

Ça a également ouvert des discussions sur la santé mentale au sein de l’équipe. Sarah et Jimmy, ayant pris conscience de leurs propres défis en tant que gestionnaires, ont sollicité le soutien de l’équipe. Ainsi ils discutent ensemble pour trouver des solutions et garantir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Le bien-être numérique et l’accès à la déconnexion sont devenus des aspects essentiels de la proposition de valeur au talent. Sarah et Jimmy ont exprimé leur espoir que cette prise de conscience se généralise dans le monde du travail, favorisant ainsi une transformation positive du rapport au travail.

Envie de joindre la communauté des entreprises qui agissent officiellement pour le bien-être numérique de leurs équipes? Contactez-nous pour connaître le processus d’obtention de notre Label!

La ‘Zoom fatigue’

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 31

Je sais que juste en lisant le titre ‘Zoom fatigue’ de cet épisode, vous avez eu plusieurs:


“Ouais!”

“pff”

Ou vous vous êtes même peut-être gratter les yeux!

Depuis les confinements, les appels- conférences sont intégrés dans nos vies. Autant pour les appels professionnels que personnels.

Sont-ils toujours utiles? NON.

Sont-ils trop nombreux à notre agenda? Souvent.

Sont-ils trop long? Oui!

Ce qu’on appelle la “Zoom fatigue” est une réalité de beaucoup de personnes aujourd’hui.

La Zoom fatigue c’est une sensation d’épuisement après des rencontres en ligne avec des outils comme TEAMS, Zoom, etc. On peut se sentir vidé, la tête lourde, les yeux qui piquent.

Les symptômes sont nombreux et variés, parmi eux: problème de concentration, maux de tête, impatience…

Ça vous parle?!

L’appel-conférence a été notre bouée de sauvetage pour nous connecter à nos collègues et amis en 2020-2021. Depuis son arrivée foudroyante dans nos journées, nous avons presque une relation amour-haine …

Podcast

Notre cerveau doit travailler davantage pour décoder les signes non-verbaux lors d’un appel-conférence. On ne se rend pas compte de cela. C’est une analyse que le cerveau fait inconsciemment et il continu de le faire à distance.

En personne, on va connecter avec l’autre par le biais du regard, chose qui est impossible à faire en appel-conférence.

D’ailleurs, personnellement, j’essaie le plus possible de parler en regardant la caméra et non la vignette vidéo de la personne. C’est un peu étrange au départ! J’alterne afin de m’assurer que la personne voit que je la regarde régulièrement.

Cela me permet aussi de faire des pauses d’écran pendant l’appel!

Si je dois regarder mon second écran, pour prendre des notes ou lors d’une session de travail, je préviens la personne. Une façon de dire que je ne suis pas en train de répondre à mes courriels pendant le mini silence de réflexion!

Le nombre de fois ou on voit des personnes faire du multitâche, directement en rencontre. Cela tue littéralement la connexion avec l’autre personne. On devient secondaire et en ligne nous sommes dans l’obligation d’attendre l’autre. On se regarde pendant ce temps!

Vraiment important de fermer toutes les distractions quand on rentre en appel-conférence pour protéger son attention. Et de se préparer, c’est à dire, de planifier les appels: pause avant – pendant. Une vraie pause, pas un temps de procrastination numérique!

Je me place toujours dans les chaussures de l’autre personne qui prend du temps pour me rencontrer. Je dois lui accorder le respect et l’attention qu’elle va me donner. C’est un minimum.

Bien se positionner face à la caméra. Même aujourd’hui, donc 3 ans après l’arrivée intensive des appels-conférences, je fais des rencontres avec des personnes qui ont leur corps tourné. Ça vous est arrivé? La personne est perpendiculaire à la caméra donc, je la vois de côté. Cela coupe la connexion avec moi, j’ai l’impression qu’elle fait autre chose. Elle ne regarde pas vers moi, c’est très perturbant.

Oh j’allais oublié, le petit décalage bien agaçant qui fait qu’on parle en même temps ou qu’il y a un décalage de 10 secondes. Cela n’aide pas à connecté avec l’autre et il faut redoubler d’effort pour communiquer, analyser, réagir..

Il y a une étude qui a été faite à Montréal, les chercheurs ont mis en évidence que lors d’une conversation en personne, 9 liens unissent les cerveaux des personnes contre 1 en appel-conférence.

Cela nous ponctionne beaucoup d’énergie et baisse notre capacité d’attention.

Il y a une étude réalisée par des chercheurs de Stanford qui a identifié 4 facteurs de stress et fatigue en appel-conférence:

  • le manque de mouvement, on ne bouge pas comme on peut bouger dans une réunion en personne
  • le fait de constamment regarder les autres et être observé
  • le non-verbal qui nous fait travailler plus fort
  • et l’effet miroir, on se regarde beaucoup

  1. Cacher la vignette

Il y a des personnes qui adorent se voir dans un miroir, d’autres moins! Et figurez-vous que des études ont été faites autour de l’impact des appels-conférences sur notre image corporelle. Selon une étude publiée dans le International Journal of Women’s Dermatology en Amérique, 82.7% des patientes sont moins satisfaites de leur apparence depuis qu’elles utilisent Zoom. Cela a fait augmenter vraisemblablement les chirurgies plastiques.

Vous pouvez masquer votre vidéo en appel, je vous encourage à le faire. Vérifiez votre coiffure, votre lumière et offrez-vous une pause de miroir!

  1. Journées sans Zoom

J’ai 1 à 2 journée(s) sans rencontre Zoom par semaine. C’est un engament envers moi. Je me prévois des tâches importantes à faire pour ne pas être tentée d’ouvrir la plage horaire! Et si je dois absolument rejoindre une personne, j’utilise le téléphone. Oui ça fonctionne encore. Comme au bon vieux temps!

  1. Mesurer le nombre d’heures par jour

On a tous testé nos limites au début. Combien d’heures de Zoom faites-vous dans une journée?

Je limite la durée des rencontres et si les rencontres doivent être un peu plus longues, je fais des pauses sans aucun écran toutes les 40 min environ. Pour ma part, j’ai une situation particulière! Je suis debout durant mes rencontres vidéos. Je ressens moins le besoin de m’étirer, bouger. Mes yeux et ma tête en ont bien besoin!

Je fais des sessions de respirations au calme entre les appels. Une façon de réduire le stress éventuel et de me reconnecter à moi pour quelques minutes.

Autre point, en fin de journée, je limite mon temps de loisir numérique. Je vais garder ça pour la fin de semaine. Je me prévois d’autres activités pour permettre à mon cerveau de se reposer des écrans.

Je termine en remerciant ISARTA qui a décidé de devenir le premier partenaire de visibilité du podcast.

24H de PAUSE

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 30

Carolanne Campeau, poursuit actuellement un doctorat en recherche en sciences de la santé. Elle cumule dix ans d’expérience en prévention des dépendances. Son expertise se concentre sur la déconnexion en tant que stratégie de prévention. Carolanne joue un rôle prépondérant en tant que directrice de l’initiative PAUSE.

Carolanne Campeau et Laurie Michel

L’initiative PAUSE, née en 2018, est une réponse aux défis grandissants de l’hyperconnectivité. Le projet est guidé par des experts en cyberdépendance, dont la directrice Magali Dufour, afin de répondre aux défis croissants liés à l’utilisation intensive des écrans.


Ce qui a commencé comme une simple campagne de sensibilisation s’est rapidement transformé en une initiative de grande envergure. PAUSE aspire à prévenir les risques de l’hyperconnectivité en encourageant une utilisation plus réfléchie et équilibrée des écrans. La mission s’étend aux jeunes, aux familles, en passant par les professionnels, tous confrontés aux défis de la vie numérique.

La consommation des écrans chez les enfants est devenue une préoccupation majeure dans la société moderne. Avec l’avènement des tablettes et des téléphones intelligents, les enfants sont exposés à un environnement numérique dès leur plus jeune âge.

Les gestes automatiques, comme le fait de savoir faire défiler un écran avant même d’avoir utilisé une tablette, soulignent l’influence omniprésente des écrans dans leur vie. L’observation de ces comportements chez les jeunes révèle souvent des mimiques imitant celles des adultes, suggérant une transmission de ces habitudes par l’exemple.

Les études montrent que de nombreux jeunes se connectent par automatisme, sans même se rendre compte de ce réflexe, illustrant à quel point l’utilisation des écrans est devenue intégrée dans leur quotidien.

C’est un défi pour les parents et les éducateurs de guider les enfants vers une utilisation équilibrée des écrans, en les aidant à développer un autocontrôle et en diversifiant leurs sources d’intérêt pour favoriser un équilibre sain dans leur vie numérique.


Il y une tendance croissante à utiliser des écrans pendant les repas, une habitude qui peut créer des barrières au sein de la famille. La période des repas, c’est un moment de connexion avec soi-même et avec les autres, favorisant une appréciation plus profonde de la nourriture et de la compagnie. Il est nécessaire de repenser nos habitudes numériques pour préserver ces moments significatifs de connexion familiale.

Au cœur de PAUSE se trouve le défi de 24 heures, une expérience qui incite les participants à déconnecter de leurs écrans pendant une journée. Cette initiative, qui en est à sa cinquième édition, a déjà réuni plus de 14 000 participants. La déconnexion offre non seulement une pause numérique mais également une opportunité de redécouvrir des aspects significatifs de la vie quotidienne.

Comment Participer à la prochaine journée?
1.Rendez-vous sur le site web de PAUSE.

2. Choisissez ensuite le défi qui correspond le mieux à vos habitudes numériques, que ce soit une pause spécifique comme les réseaux sociaux, le streaming, les jeux vidéo, ou le défi ultime : zéro écran pendant 24 heures.

Outre les avantages personnels de la déconnexion, les participants courent la chance de remporter un prix de 1000 $. Cette incitation financière, offerte par l’Association des optométristes du Québec, ajoute une dimension stimulante au défi!

Concentration: 2 achats qui ont changé la donne!

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 29

Notre concentration est de plus en plus fragile avec nos outils numériques et aujourd’hui je voudrais vous parler de 2 achats qui ont vraiment changé ma concentration. En fait ils ont changé bien d’autres choses aussi.

Je me souviens que j’ai un peu hésité avant de changer mon bureau. Cela faisait longtemps que je regardais les bureau assis-debout et un beau matin, juste avant les fêtes de noël…

J’ai craqué et je me suis gâtée.

En fait à ce moment là, je pensais me gâter. Mais je me suis vite aperçue que c’était le meilleur investissement que j’avais fait pour ma santé et ma qualité de travail.

Nous passons énormément de temps assis ou allongé. Je vous invite à y réfléchir, combien de temps passez-vous en position assise? En position allongée pour dormir? En position canapé pour Netflix?

La sédentarité est un enjeu de nos modes de travail moderne autour de l’ordinateur et cela n’est pas sans conséquence pour notre corps. L’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur les dangers de la sédentarité.

Alors, tout cela a motivé mon achat, il y a quelques années et aujourd’hui j’ai un regret. Ne pas avoir fait le saut avant!

Parce que le bureau debout-assis n’a pas seulement aidé mon corps a être moins souvent assis, il a permis de dynamiser mes journées et d’améliorer ma concentration.

Toutes mes rencontres en appel-conférence sont réalisées en mode debout. Cela a complétement changé mes interventions. Je donne des conférences, des formations ou encore des consultations en ligne et le fait d’être debout me dynamise, me permet de bouger et réduit le mode statique que les appel-vidéos peuvent nous imposer.

J’ai également noté que lorsque je fais des cessions de travail en position debout, je travaille mieux. Je suis moins portée à me laisser distraire, je veux avancer. Je suis très éveillé et concentrée. De plus, quand mon cerveau commence à se fatiguer, je fais une pause plus facilement au lieu de forcer. Bien entendu j’alterne, je ne passe pas toute la journée debout, je varie au fil des heures et selon mon agenda.

Je vis différemment mes journées de travail. Pour rappel, j’ai commencé ma carrière professionnelle dans le milieu des chevaux. Mon quotidien à cette époque était d’entraîner 8 à 12 chevaux par jour et de gérer les écuries et l’élevage maison. Autant dire que je bougeais constamment. Quand je me suis retrouvée dans un bureau, cela a été un choc! Aujourd’hui ce système de choisir sa position augmente ma satisfaction et ma qualité de vie au travail. J’ai plusieurs modes en fonction de mes tâches, mon agenda et mon mood!

Tablette reMarkable

Le deuxième achat, est plus récent.

Tout d’abord, il vous faut savoir que je suis une amoureuse du papier. J’aime la sensation d’écrire, griffonner, esquisser, entourer. Des choses que l’on ne peut pas faire sur un ordinateur, le clavier c’est plus rigide.

J’écris souvent sur des cahiers de note, mes idées ou encore mes inspirations de contenu. Comme cet épisode que je suis en train de vous partager en ce moment. Il a d’abord été imaginé sur mon nouveau jouet technologique!

Je cherchais une façon de réduire mon temps sur l’ordinateur. On considère l’ordinateur comme le seul et unique outil, preuve de travail! C’est faux, bien que nous ayons besoin de lui encore pour certaines tâches essentielles.

Vous allez comprendre…

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Un matin, je fais une recherche en tapant deux mots clés: tablette et papier.

Vous auriez vu ma tête quand j’ai découvert reMarkable. L’outil de mes rêves.

Au revoir les cahiers de notes qui se perdent, les idées séparées sur 3 cahiers ou encore le travail forcé sur l’ordinateur. Cette tablette, c’est pour moi la technologie de demain, la technologie que l’on devrait tous encouragé.

Cette tablette est conçue pour être un outil de note et de travail. Aucune application dessus. Sa fonction principale est d’écrire, comme si vous aviez un papier. Mais un papier qui s’allonge comme le ferait un Word.

La tablette est la plus fine au monde et on a vraiment une sensation de papier, sauf que comme c’est de la technologie, elle offre aussi bien d’autres options comme: transférer son texte écrit à la main en format texte, partager des document en PDF pour les lire, etc.

Pas de wifi, pas d’application pour naviguer et se perdre en ligne. Cette tablette est l’alliée parfaite pour créer, réfléchir, écrire, dessiner. Elle n’a pas de notifications, pas de son, pas de vibration. Bref c’est une technologie conçue pour le deep work. De plus, elle permet de travailler dehors en été, changer d’environnement aussi à la maison pour prendre une position allongée par exemple pour une période de rêvasserie prolongée comme si vous aviez votre petit cahier d’idée dans les mains.

Je ne pouvais pas ne pas vous en parler, je parle d’elle à tout le monde autour de moi depuis mon achat.

C’est pour moi le duo de choc, la combinaison gagnante pour soutenir ma concentration et ma motivation au quotidien.

Temps Blanc avec De Saison

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 28

Dans un monde où les modes de travail se métamorphosent à une cadence effrénée, il devient impératif de repenser notre rapport au travail. C’est dans cet esprit que naît l’entreprise De Saison, sous l’égide de Julie Tremblay-Potvin, une visionnaire passionnée par la transformation culturelle et l’innovation. J’ai eu le plaisir de l’accueillir sur le podcast pour parler notamment de leur modèle ‘Temps Blanc’.


De Saison transcende l’étiquette d’une simple entreprise, pour devenir un véritable art de vivre. C’est le fruit d’un parcours empreint d’expériences, celui de deux entrepreneures cherchant constamment à harmoniser leur vie personnelle et professionnelle.


Temps blanc avec Julie De Saison

Au cœur de la philosophie de De Saison trône le concept de “Temps Blanc”. Il invite à une pause, un moment de recul pour se recentrer sur soi-même. Une pause pour permettre aux idées de germer, aux stratégies de prendre forme.


Le nom “De Saison” n’est pas anodin. Il symbolise à la fois la connexion avec la nature et la reconnaissance de la saisonnalité de nos vies. Nous sommes en perpétuel mouvement, passant par des phases de croissance, de récolte, de pause et de réflexion. Comprendre et accepter cette dynamique naturelle est essentiel pour évoluer avec équilibre et harmonie.


De Saison nous invite à reconsidérer notre définition de la réussite. L’entreprise nous rappelle l’importance de prendre du recul pour mieux avancer. C’est un appel à embrasser la saisonnalité de nos vies et à réinventer notre approche du travail. Alors, prêts à explorer votre propre “Temps Blanc” ?

Vous souhaitez organiser une activité d’équipe autour des thèmes du bien-être numérique & du temps blanc? Nous serions ravies de combiner nos expertises. Faites-nous signe!

IA: ces choses qui font peur🎃

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 27

L’Intelligence Artificielle est de toutes les conversations, au travail, à la maison. C’est une innovation qui évolue de manière fulgurante et je voulais vous partager les 2 choses qui me font peur face à l’IA.

Ça va vite

La première qui me vient en tête c’est notre façon de la faire entrer dans nos vies. En la considérant comme fantastique et en gardant le pied sur l’accélérateur! Je trouve que l’on pousse beaucoup l’IA avant d’étudier les angles qui pourraient être néfastes pour la santé des personnes et pour la société.

Car les outils qui sont en train d’être mis en place ont et vont transformer le monde et nos vies. Et aucune consultation n’a été faite à ce sujet. Et en disant cela, je soulève un autre problème, l’éducation autour de la technologie. Je le vois dans mes interventions, nous avons encore des choses à apprendre sur la technologie actuelle et ses impacts.. Alors avant de pouvoir même prendre une décision sur la place de l’Intelligence Artificielle dans nos vies, il faut comprendre les enjeux de nos outils numériques actuels.

Exemple des réseaux sociaux

Quand les réseaux sociaux sont arrivés, on a salué le fait qu’ils pouvaient nous connecter au monde, c’était en effet assez révolutionnaire. Mais les angles comme l’addiction, les troubles de santé mentale,.. Cela n’a pas fait les gros titres, comme on dit! Il y a eu des lanceurs d’alerte sur ce sujet assez tôt. Cela aurait peut-être permis de créer des plateformes sociales qui fonctionnent plus sainement pour les utilisateurs. Mais au lieu de cela, on s’est émerveillé presque de voir que les utilisateurs surconsommaient

Aujourd’hui, j’ai l’impression que nous n’avons presque pas le droit d’émettre des questionnements sur certaines innovations. Si on questionne alors c’est qu’on est anti-technologie ou anti-évolution. Cela n’a aucun rapport.

Car oui d’un côté, cela est incroyable pour la santé, la science, la recherche, notre mode de vie … Et d’un autre côté cela peut être dangereux. Imaginez les cyberattaques de demain!

Votre téléphone sonne, c’est la voix de votre conjoint, vous la reconnaissait mais en fait ce n’est pas votre conjoint.

Admettons, vous mettez en place un code avec votre moitié. Une date de rencontre ou le lieu d’un événement spécial pour vous deux afin de valider qui est au bout du fil. En avez-vous parlé dans vos communications en ligne de ce code? Si c’est le cas, c’est facilement trouvable…

Avouez que mon épisode spécial Halloween réussit son coup et que vous avez des frissons?!

Le ‘pourquoi’ avant le ‘c’est génial’

Attention, je ne dis pas qu’elle devrait être crainte ou diabolisée, je pense cependant que nous en sommes à un point aujourd’hui, ou l’on devrait réfléchir à la raison pour laquelle on développe des innovations.

Est-ce que c’est pour améliorer notre mode de vie? notre façon de travailler? Est-ce que c’est juste parce qu’on peut le faire et on va voir ensuite à quoi cela sert?

Je n’ai pas peur de la révolution que l’Intelligence Artificielle va faire et être dans notre monde de demain. Je pense que les prochaines années vont être riches en découvertes incroyables qui vont bouleverser peut-être même nos croyances. Les emplois qu’elle va remplacer vont être eux-mêmes remplacé par de nouveaux emplois. Et on l’utilise déjà depuis des années à vrai dire. Vous utilisez Siri?

Je me questionne davantage sur quelle tâche on veut confier aux machines!

On navigue dans des créations, certes fantastiques mais notre société n’a pas décidé concrètement ce qu’on veut confier à l’a machine l’IA et ce qui serait pertinent de garder pour nous.

Nous avons aujourd’hui des outils qui peuvent nous aider à réduire notre réflexion, à écrire pour nous, à penser. Est-ce que c’est positif? Est-ce que cela pourrait avoir des impacts sur notre capacité à réfléchir par nous-même?

Et c’est un sujet mondial, nous devrions avoir une institution mondiale pour légiférer sur l’IA et aussi obliger les entreprises privées à une certaine éthique, tant pour la planète que pour les humains.

Le biais

Un autre aspect qui est je pense impératif de discuter, c’est que toutes les machines qui écrivent, répondent à des questions ont été programmées par des humains.

Elles ont un biais. Celui du programmeur. Elles ne sont donc pas neutres, elles écrivent et répètent ce qu’on leur a dit de dire et de répéter. Ou elles apprennent des statistiques et vont faire une mauvaise sélection, je pense au cas Amazon. Ils ont voulu utiliser l’IA pour le recrutement et la machine a conclu que les CV sélectionnés étaient masculins majoritairement donc les femmes ont été sorti du processus de sélection!

Ces systèmes sont en construction et il est important de le garder en tête et de ne pas les mettre sur un piédestal. Chat GPT se trompe.

Manipulation

Les robots sont parmi nous! Tellement étrange dire ça à voix haute! Sur les plateformes, les faux profils sont de plus en plus sophistiqués et complexes à détecter. Ce qui veut dire que l’on peut manipuler l’opinion aujourd’hui, et qu’en sera-t-il demain? C’est complexe parce qu’on ne le voit pas, à première vue et pourtant, certains commentaires sur les réseaux sociaux par exemple, pourraient nous pousser à croire que l’opinion publique s’oriente d’un côté ou de l’autre. Alors qu’en fait c’est faux. Une nouvelle façon de tricher.

Rêvons ensemble

Chacun d’entre nous a le devoir de suivre les évolutions de ce grand chamboulement numérique et sociétal. Il doit être porté par tous les citoyens du monde. Nous devons nous impliquer.

S’impliquer, cela veut dire également rêver.

J’ai envie que l’on rêve ensemble! Je voudrais vous partager des innovations technologiques dont je rêve!

  1. Une technologie qui élimine l’ordinateur, que le nouveau mode de travail soit autre chose qu’un écran ou un monde virtuel
  2. Me téléporter, of course 😉 !
  3. Capturer des photos sans avoir d’appareil dans les mains mais j’avoue que celui-ci ressemble à un épisode de Black Mirror qui se termine pas super bien!

Je veux vous entendre, je vais vous partager un formulaire pour que vous me partagiez votre avis sur ce sujet et vos rêves en ce qui concerne les innovations technologiques.

Et je voudrais vous inviter à partager cet épisode ou article de blogue à vos amis, vos collègues. Créons ensemble un mur virtuel de nos rêves en matière d’innovation technologique 🙂

Vos rêves technologiques

Attaque de Smombie!

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 26

J’étais à Montréal, je devais rejoindre une amie dans un restaurant et je marchais dans la rue.

Mais je marchais d’une façon particulière.

Je marchais avec mon téléphone dans les mains, les yeux rivés à mon écran.

Je ne me souviens plus si c’était pour utiliser le GPS ou pour lui envoyer des messages.

Et je n’ai pas vu ce panneau de signalisation.

Un peu comme si c’était lui qui était venu devant moi.

Je suis passée très proche de me faire assommée!

J’était tellement aspiré par mon écran, que je suis passée à 1cm de taper un panneau de signalisation qui faisait 1m de large.

On ne voyait que lui au milieu du trottoir.

Mais moi, je ne l’ai pas vu!

Je suis presque tombée sur le côté et je me suis trouvée bien ridicule.

Je me souviens, c’était comme si je sortais d’une pièce, que je découvrais ou j’étais tout d’un coup.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé? De marcher sans prêter attention autour de vous?

De marcher en ayant les yeux obnubilés par votre petit écran?

Ce comportement a un nom: SMOMBIE.

C’est un mot valise qui combine les mots smartphone et zombie.

Si vous marchez régulièrement avec votre téléphone dans les mains, vous êtes un smombie!

Notre taux d’attention est réduit lorsqu’on utilise le téléphone en marchant et en plus des incidents de panneaux de signalisation qui se dressent sur votre chemin…

Imaginez un passage piéton sans lever les yeux! Ce n’est pas un panneau mais une voiture que vous pourriez heurter…

Il y a une étude qui a été faite en France par une assurance qui a étudié le comportement des piétons dans les villes de Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Paris, Rome et Stockholm: 92% des 18 à 24 ans textent en marchant dans la rue.

Selon une étude de Ford en avril 2019, 65% des piétons consultent leur téléphone en marchant ou entretiennent une conversation quand ils marchent sur le trottoir ou traversent la rue.

Et ce comportement n’est pas sans danger bien évidemment.

Selon une étude publiée sur le National Library of Medecine en août 2022, l’utilisation d’un téléphone pendant la marche augmente les risques d’accident des piétons. Ce geste affecte à la fois le nombre de pas et le temps nécessaire à l’exécution de la tâche. Dans cette même étude, il a été mis en évidence que texter reste le geste le plus complexe à faire en marchant. En effet, on a besoin des yeux pour écrire mais aussi pour se diriger!

Certains pays sont passés à l’action et ont créé des couloirs pour les smombies afin de réduire les risques d’accidents! Il existe aussi des applications mobiles pour vous alerter et vous éviter de foncer dans un mur, une voiture ou une personne.

En Corée du Sud, il y a même des messages au sol pour dire ‘attention voiture’. À Hawaï, c’est l’option contravention qui a été choisie pour sensibiliser.

Ce comportement est directement lié à la nomophobie, la peur de se séparer de son téléphone. Et au lieu d’aider les gens à réduire cette addiction, au lieu de la nommer. Ils font des couloirs lumineux!

Doucement, nous nous éloignons de notre nature humaine. On ne regarde pas les gens autour de nous. Aucune occasion de sourire à un inconnu puisque nous sommes aspirés en ligne.

Cela modifie également notre expérience. Quand on passe en mode smombie, il n’y a plus d’observation de ce qui nous entoure. Ces instants de marche pourraient être nos instants sans sollicitation si précieux pour notre cerveau. Des instants de connexion humaine, de rêverie, d’inspiration, de réflexion..

Alors je vous mets au défi, si vous avez ce type de comportement: fermez votre téléphone, engagez-vous à observer votre quartier et les gens qui vous entourent.

Levez-les yeux!

Amusez-vous à deviner la vie des inconnus que vous croisez! Faites jouer votre imaginaire ou laissez votre cerveau en pause, tout simplement.

Vous avez de la difficulté à gérer votre téléphone? Mon livre peut certainement vous aider à reprendre le contrôle.

Si vous avez des proches qui sont des smombies, partagez leur cet épisode d’urgence!!

Gestion du temps

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 25

Je reçois mon amie Émilie Viens sur le podcast, fondatrice de La Planificatrice pour parler de gestion du temps, de productivité et de rythme de vie.

Émilie Viens est la fondatrice de La Planificatrice. Elle est experte en planification, gestion du temps et productivité équilibrée. Émilie s’est imposée un rythme de vie effréné en tant qu’organisatrice d’événements pendant plusieurs années. Cela l’a finalement conduite à l’épuisement professionnel en 2018.

L’épuisement a été un tournant pour elle, bien qu’à l’époque elle l’ait vu comme un signe de faiblesse. Elle a du reconsidérer sa vie et à prioriser son bien-être. Sa grossesse a également joué un rôle clé dans sa réflexion, car elle devait maintenant prendre soin d’elle-même et de son futur enfant.

Émilie souligne que devenir mère a été une nouvelle naissance pour elle, et elle a dû réévaluer son approche envers la vie et la carrière. Elle a également noté la pression de la culture qui valorise souvent la surcharge de travail comme un signe d’ambition et de performance. Après son épuisement, elle a réappris à embrasser ces termes tout en respectant ses limites et en écoutant son corps.

La première étape vers une meilleure gestion du temps est de redéfinir ce que signifie être performant. Plutôt que de se concentrer sur la quantité de tâches accomplies, mettez l’accent sur la qualité de votre travail. Identifier trois priorités clés pour chaque semaine vous permettra de vous concentrer sur les tâches les plus importantes et de les accomplir avec excellence.

La planification est la clé de la productivité. Ne vous contentez pas de noter vos rendez-vous, mais prenez le temps de planifier vos projets, vos objectifs et les tâches nécessaires pour les réaliser. Cette approche proactive vous permettra de mieux gérer votre temps et de vous assurer que vous allouez les ressources nécessaires à chaque tâche.

La technologie, bien qu’un outil précieux, peut rapidement devenir une source majeure de distractions. Prenez conscience de l’impact de votre téléphone cellulaire et des notifications constantes sur votre concentration. Faites des tests en limitant votre exposition à ces distractions pour observer l’effet positif sur votre productivité.

Il est crucial de comprendre la distinction entre être occupé et être productif. Être occupé signifie accomplir un grand nombre de tâches, souvent de manière hâtive et sans réflexion approfondie. À l’inverse, être productif se concentre sur la réalisation de tâches importantes et significatives, même si elles sont moins nombreuses. Optez pour la productivité plutôt que la surcharge de tâches.

Prendre des pauses régulières et prendre le temps de revoir vos priorités peut sembler contre-intuitif, mais cela vous permettra en réalité de gagner du temps. Le repos et la réflexion vous permettent de revenir à vos tâches avec une perspective rafraîchie et une concentration accrue.

Pour en savoir plus, écoutez l’épisode intégral sur la plateforme de votre choix 🎧

Bien-être numérique: une compétence clé

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 24

Faites-vous partie des personnes qui attrapent leur téléphone dès le réveil dans votre lit? Avez-vous de la difficulté à ne pas garder votre boîte courriel constamment ouverte lors de vos journées de travail? Maîtriser la technologie est LA compétence qui devrait être en haut de votre liste aujourd’hui.

Pourquoi je parle de ‘compétence’?

Vous noterez que je parle de compétence. Une compétence c’est une façon d’agir selon des connaissances. C’est une capacité à faire quelque chose selon un savoir acquis, avec un contrôle, une maîtrise avancée.

Nous utilisons la technologie au quotidien, tant au travail que pour nos communications ou consommation personnelle mais très peu de personne ont réellement la compétence de la gérer sainement et correctement pour les fonctions pour lesquelles on souhaite l’utiliser.

Ce n’est pas inné! La technologie que nous avons dans les mains, que ce soit le téléphone ou les applications de courriels, appelons un chat, un chat, sont des outils qui ont été conçus pour nous faire consommer. Nous avons donc créé des habitudes, des gestes automatiques de consommation qui n’ont rien à voir avec la création d’une compétence particulière.

Nous consommons selon des envies plus ou moins distinctes, à des moments plus ou moins légitimes pour faire des choses plus ou moins pertinentes!

Importance de la compétence numérique

La compétence numérique va au-delà de savoir configurer un courriel! La compétence numérique est avant tout une maîtrise de la consommation. C’est ce dont je parlais dans mon épisode 1 avec le fameux concept de bien-être numérique.

Petit rappel de question à vous poser:

  • Est-ce que je consomme pour une raison valable que j’ai choisi consciemment ?
  • Est-ce que cela est pertinent pour mon travail?
  • Suis-je en train de manquer un événement familial important?

Cette compétence est essentielle aujourd’hui car le numérique est présent dans toutes les sphères de notre vie. Que cela soit au travail ou à la maison, savoir contrôler la technologie c’est savoir protéger:

  • votre concentration
  • les temps de repos
  • votre santé
  • votre conciliation famille-travail
  • vos relations sociales
  • le chemin de votre vie

Oui, je vais le répéter celui-là. Le chemin de votre vie. Vous avez dans vos mains la possibilité de faire des choix qui vous mènent à tel ou tel endroit. Quand vous décidez d’ouvrir votre boîte courriel au travail, alors que c’est secondaire dans votre journée. Vous choisissez d’inviter une distraction, vous choisissez de potentiellement augmenter le nombre d’heures travaillées, de vous éloignez de votre dossier important.

Votre attention dessine le chemin de votre vie et la façon dont vous dépensez votre temps. Ce temps, une fois dépensé, il est dépensé!

Je sais que cette expression est utilisée pour suggérer une meilleure gestion de son temps ‘demain‘. Le hic c’est que le temps perdu est perdu. Le temps qui s’écoule du sablier est perdu, passé.

Saviez-vous que cette expression est de plus en plus populaire depuis les années 2000? Je vous mets dans l’article du blogue relié à cet épisode, un graphique qui étudie l’évolution historique du terme et son utilisation entre 1800 et 2019. Cela provient de Google Books Ngram Viewer. Attention, à prendre avec des pincettes toutefois car il y a peu d’informations sur la méthodologie qui a mené à ce graphique. Est-ce relié au nombre de recherche sur ce terme dans Google? Citation dans les médias? Vous voyez ou je veux en venir, en 1800, c’était relativement limité!

Que faites-vous de votre temps?

Selon une étude réalisée par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2019, une personne commençant à consommer Internet à 10 ans va passer 3,4 millions de minutes sur les réseaux sociaux. Selon les statistiques de 2023, si l’on souhaite convertir cela en années par exemple, une personne va naviguer sur les réseaux sociaux environ 6 ans et 8 mois de sa vie.

Podcast

Le bien-être numérique au travail

Créer un environnement numérique sain est primordial pour vos ambitions professionnelles. Notre concentration est très fragile et les alertes numériques ne l’aident pas! Ouvrez la conversation avec vos collègues et gestionnaires sur:

  • le présentéisme numérique
  • les enjeux de l’hyperconnectivité
  • les besoins de formation autour du bien-être numérique

Le bien-être numérique devrait être considéré comme prioritaire par votre employeur et en haut de la liste des programmes de développement des compétences et des thèmes à intégrer dans les plans RSE et santé mieux-être au travail.

Pour vous

Il y a plus à vivre que des connexions numériques. Le web est fantastique mais les expériences à l’extérieur des écrans le sont encore plus. Ne l’oubliez pas! À ce sujet, je voudrais vous lancer un défi. Au moment d’enregistrer cet épisode, c’est le temps des couleurs au Québec. Mais ce défi peut bien entendu être réalisé à n’importe quel autre moment.

Je voudrais vous inviter à planifier 15 minutes dans votre agenda cette semaine de silence. Silence complet. Un moment ou vous n’avez aucun bruit et vous choisissez une chose à observer dans le calme. Cela peut être les arbres colorés comme la pluie qui tombe. Pas d’appareil photo. Pas de partage à voix haute. L’objectif? Photographier avec vos yeux. Observer dans le détail. Prêtez attention, ralentir, respirer. Être dans l’instant.

Et oui. Vous avez le temps de le faire. 15 min dans une semaine de 168 heures. C’est une décision à prendre mais c’est réaliste!

Pourquoi ce défi?

  1. réapprendre à regarder la nature sans téléphone: vous allez observer différemment !
  2. prendre un moment pour soi pour travailler sa patience: essayer avec 5 minutes si 15 vous semble trop long!
  3. faire une pause silencieuse qui fait office de ‘micro-déconnexion’: gérer sa connexion, c’est aussi savoir se déconnecter
  4. créer un échange puissant avec vos proches: vous allez pouvoir raconter pour transmettre des émotions, les vôtres.
  5. Faire quelque chose pour vous et non pour montrer aux autres en ligne

LA compétence présent – futur

Aujourd’hui, vous décidez de votre présent et futur en fonction de vos actions autour de la technologie. Comment utilisez-vous votre temps en ligne? L’avenir appartient aux personnes qui arrivent à se concentrer, à diriger leur attention vers leurs objectifs. Et je sais que ce n’est pas facile à faire. À cause notamment des mécanismes de ces outils numériques.

C’est la raison pour laquelle je parle de compétence. Voici 3 points à considérer pour travailler votre compétence numérique personnelle:

  1. une éducation – formation pour comprendre et s’outiller
  2. une volonté de changer et de progresser pour agir
  3. une curiosité pour la maintenir à niveau selon les nouveaux outils entre nos mains

Le droit à la déconnexion: 4 erreurs

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 23

Votre direction ne comprend pas l’intérêt du droit à la déconnexion? Voici un épisode spécial pour vous aider à amener la discussion auprès de vos gestionnaires. Je vous partage les 4 erreurs communes qui sont faites par les organisation autour du droit à la déconnexion.

Demander aux équipes de faire du présentéisme numérique peut nuire à leur efficacité et à leur concentration. Ce que je définis comme présentéisme numérique, est le fait de faire acte de présence dans les canaux de communication numérique. La fameuse pastille verte dans le clavardage pour dire que vous êtes en ligne, par exemple! Comme si, le fait de passer en mode ‘inactif‘, était péjoratif ou un signe évident d’absence au travail.

Gestionnaires! Comment voulez-vous que vos équipes avancent leur travail si leur attention est constamment dirigée vers les communications?

D’autres actions des gestionnaires, sans qu’ils en aient conscience, vont amener les équipes à avoir de la pression en dehors de leurs heures de travail. Cela ne se traduira pas forcément avec l’envoi de courriel en dehors des heures! On peut observer des comportements que seul l’employé subira, souvent en silence.

Certaines organisations ont de la difficulté à passer à l’action autour du droit à la déconnexion. Elles pensent que cela va envoyer un message négatif à leurs équipes au sujet de la performance. Parler de droit à la déconnexion n’est absolument pas synonyme de baisse de productivité et de laisser aller. Le droit à la déconnexion n’est en aucune manière une mesure de réduction de travail et de tâches.

Le droit à la déconnexion ne veut pas dire que vos équipes n’auront plus à cœur leurs objectifs. Qu’elles ne voudront plus se dépasser et sortir de leur zone de confort. Cette action n’est pas une invitation au détachement de responsabilités.

Le droit à la déconnexion est au contraire un levier de performance. Elle soutient la santé de vos équipes et va leur permettre de se recharger pour avoir plus d’idées et de motivation au travail. Cette déconnexion est un ‘devoir de repos‘.

Quand je pose cette question à des gestionnaires ‘avez-vous des enjeux autour du droit à la déconnexion?”

La réponse que j’obtiens 9 fois sur 10 est :

”Nous n’avons pas (ou c’est rare!) de communications entre collègues en dehors des heures de travail.

Et je sais que les premières lois, qui ont légiféré sur le droit à la déconnexion, ne prennent en compte que les actions de communication en dehors des heures de travail. Pourtant l’hyperconnectivité c’est bien plus que des communications en dehors des heures!

Les gestionnaires et RH, ont besoin, comme le reste de l’équipe, d’être formés à l’enjeu de l’hyperconnectivité. Dans un premier temps pour:

1. comprendre leur propre relation avec la technologie

2. identifier les défis en tant qu’organisation et gestionnaire afin de guider le reste de l’équipe.

L’hyperconnectivité, le droit à la déconnexion impliquent un changement d’habitudes à la fois pour les personnes et pour l’organisation.

Parler de droit à la déconnexion, cela n’a rien à voir avec le fait d’aimer ou non la technologie. Le droit à la déconnexion est une invitation à la déconnexion numérique, oui! Cela ne signifie en aucun cas une animosité envers la présence de la technologie dans nos vies.

La déconnexion numérique est une invitation à la maîtrise de la technologie. Se déconnecter régulièrement de la technologie c’est en reprendre le contrôle pour mieux l’utiliser! Il est tout à fait possible d’aimer la technologie tout en régulant sa consommation.

Moi j’adore le vin rouge! Je n’en bois pas à outrance. Je le savoure, j’en bois quand je décide.

Une erreur causée par le fait que le bien-être numérique est associé à une restriction de technologie. Ce qui correspondrait à une remise en question de la transformation numérique. Ce qui est faux.

Le bien-être numérique est une utilisation saine de la technologie et non une invitation à une réduction de sa présence. Le bien-être numérique doit être intégré dans la transformation numérique des organisations. C’est la véritable façon de placer l’humain au cœur de l’innovation! En vérifiant que la technologie lui sert et n’a pas d’effets néfastes sur son bien-être.

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Vous pouvez tout avoir! Je vais partie de celles et ceux qui pensent que l’abondance est possible dans toutes les sphères de votre vie. Une abondance d’ambition, de dépassement de soi, de réussite. Et en même temps une abondance de temps pour soi, de moments de qualité avec vos proches, de loisir, etc.

Vous pouvez avoir une carrière à succès en vous octroyant le droit à la déconnexion. Vos équipes peuvent être très engagées envers votre organisation. Et en même temps, avoir des journées de repos pendant lesquelles elles sont 100% injoignables!

On nous met souvent dans la tête qu’il faut choisir. Si tu veux avoir une promotion cela vient avec le sacrifice de ne pas avoir de vie personnelle. Si tu veux une famille, tu ne pourras pas avoir de carrière.

Je déteste ce type de pensées limitantes. Je crois profondément que tout est accessible. Le droit à la déconnexion est l’une des actions qui mène à cette abondance. Une abondance de temps pour se recharger, vivre des expériences. Une abondance d’espace pour aimer sa vie et s’investir dans sa carrière professionnelle. Se déconnecter en dehors de vos heures de travail ne vous empêche pas de briller, de réaliser vos rêves et ambitions de carrière.

Se déconnecter du numérique et du travail, c’est prendre soin de soi. Le droit à la déconnexion n’est PAS une mesure contre le succès et le travail. Le droit à la déconnexion est une protection de la santé mentale, physique et sociale des personnes. C’est l’une des 4 clés du bien-être numérique pour aider les individus à gérer sainement l’accès à la technologie au quotidien.

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