PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 10
Vous le savez, j’en parle dans mes formations, dans mon livre, mes accompagnements, l’environnement numérique est aussi précieux aujourd’hui que notre environnement de vie global. Pourquoi? Parce qu’ on passe beaucoup d’heures en ligne! Et le contenu qu’on va consommer au quotidien va venir impacter notre vie, que ce soit de manière positive ou négative.
Aujourd’hui, je n’ai pas une invitée, mais j’en ai deux et elles travaillent très dur à partager un contenu qui prône le bien être. Je suis en compagnie aujourd’hui de Virginie Goudreault et Sarah Fortin. Elles sont les fondatrices d’Infuse Magazine et ensemble, on va parler de bien être numérique.
Laurie: Bonjour à toutes les deux. Je suis super contente de vous accueillir sur le podcast de Vivala parce que vous êtes très inspirantes. On a eu aussi l’occasion de collaborer ensemble, donc je pense qu’on va avoir beaucoup de belles choses à se dire aujourd’hui. Mais dans un premier temps, je veux savoir comment vous vous êtes rencontrés. Je veux connaître l’histoire derrière Infuse magazine.
Histoire de Infuse Magazine
Le parcours!
Sarah Fortin: Virginie et moi, on s’est rencontrés en 2014. Moi, je travaillais pour une organisation littéraire. Virginie venait de se lancer à son compte, elle venait de finir ses études, puis de quitter une agence.
Puis tranquillement, on a commencé à collaborer ensemble par projet sur Blond Story à l’époque, parce qu’il faut savoir que de 2014 à 2020, Infuse magazine était connue sous le nom de Blond Story.
Donc, on a commencé à travailler tranquillement par projet pour le blogue. Puis, de fil en aiguille, on a transformé le blogue en magazine en ligne, donc en entreprise, qui est devenue plus officielle et incorporée en 2016. Et au fil des années, on a rencontré des spécialistes, des gens.
On a peaufiné notre mission qui est maintenant de mieux vivre avec les déséquilibres du quotidien, de viser à trouver des outils pour mieux les apprivoiser, dans le fond. À force de nous, notre cadre personnel, de rencontrer divers spécialistes, on est arrivé à une croisée des chemins autour de 2019, à savoir que le nom ne reflétait pas nécessairement et la mission qui émanait de ce qu’on faisait.
En 2020, on a fait un rebranding, changement de nom, tout ce qui s’ensuit et on connaît maintenant Infuse Magazine, c’est une plateforme pour les gens qui ne nous connaissent pas, qui est le Infuse magazine
Naissance d’Infuse Magazine
Infuse Magazine c’est donc des articles, des audios, des vidéos, une chaîne de podcast aussi qui vise à inspirer les gens à prendre soin d’eux, à mieux vivre avec les déséquilibres du quotidien en soutenant avec des outils qui leur sont propres à eux et pour eux. Nous, on n’offre pas de modèle mieux être ou de petit guide. C’est vraiment une panoplie d’outils pour inspirer les gens. Donc, petite histoire très concise de notre parcours.
L’épisode est disponible sur toutes les plateformes populaires de podcast

Virginie: Pour répondre à la question « étiez vous amis avant? » Non. Les gens pensent toujours que, mettons, on s’est rencontrés à l’université puis qu’ il en est découlé ça, mais non, on était vraiment sur deux chemins, deux carrières différentes, puis on s’est rencontrés, puis on a décidé de bosser quelque chose ensemble.
Sarah: Virginie, était en communication marketing, moi davantage en gestion, puis de fil en aiguille, notre parcours s’est comme entremêlé. On a bâti Infuse et maintenant avec tout ce qui découle de la plateforme, incluant les éditions papier, le livre, la chaîne de podcasts, les ateliers en ligne, etc.
Des réseaux sociaux positifs
Prôner le bien-être
Laurie: Oui, en effet, vous avez une belle panoplie d’outils, comme vous le dites, qui sont inspirants, mais qui invitent aussi à la réflexion. C’est un petit peu comme ça que je vous vois vraiment… Je vous ai connus avant qu’on collabore ensemble.
Je vous voyais vraiment comme un souffle sur les réseaux sociaux, des contenus d’information, de communication. Des réseaux sociaux positifs qui ne sont pas culpabilisants.
Inspirations
Vous vous entourez de beaucoup de personnes autour pour vous aider à créer ce contenu. D’où vous vient l’inspiration? Comment vous faites vos contenus?
Virginie: C’est sûr qu’il y a une partie qui est inspirée, qui est teintée, par exemple, des réflexions que nous, on a dans notre cheminement personnel, mais bien évidemment, qu’on est à l’écoute.
On fait des sondages, notre communauté nous écrit, que ce soit sur Facebook, Instagram, par courriel. On prend ça en considération. Lorsque c’est possible, ça recommence à être possible de rencontrer les gens en personne, on aime bien avoir des discussions, savoir qu’est ce qui anime leur questionnement.
Mais avant ça, on s’est vraiment comme toujours laissé guider par qu’est ce qui nous animait personnellement en prenant en considération. Parce qu’on se disait que si on se posait ces questions là, ça aurait été super. On se ressemble sur certains points, mais on est vraiment aussi très différents.
Les questionnements que Sarah va avoir versus les questionnements que moi je vais avoir ne sont pas les mêmes. On se disait toujours si moi je me pose telle question, c’est sûr qu’il y a d’autres membres qui se posent les mêmes!
Des pros à la rescousse!
Sarah: Ce qu’on aime beaucoup aussi, c’est collaborer avec nos collaborateurs spécialistes, c’est à dire que eux, c’est des gens qui ont des clients, qui ont des contacts directs avec des gens qui ont des besoins spécifiques. Donc autant les nutritionnistes, psychologues, kinésiologues, physiothérapeutes, bref, tous les spécialistes avec lesquels on travaille, les rencontres de ces gens sont à l’écoute de leurs besoins.
Donc des fois, on a des séances de brainstorm ensemble à savoir c’est quoi les besoins de vos clients? Qu’est ce que les gens recherchent présentement? Puis eux, ils nous soumettent des sujets. Nous, on travaille les thématiques. Donc, c’est un peu un mélange de ce qu’on entend de notre communauté, de nous, notre vécu. Nous, on est spécialistes, on essaie d’être la référence bien être qui offre du beau, mais qui est accessible et qui permet une introspection plus profonde que juste la consommation de belles images comme on peut voir sur parfois.
Gestion d’une communauté en ligne
Créer une connexion
Laurie: Oui, c’est un bon point. J’aime beaucoup ce rapport que vous avez avec votre communauté. Vous avez quand même bâti un lien avec votre communauté parce qu’ on peut entendre parfois des personnes qui se sentent proches d’influenceurs, mais qui n’arrivent pas véritablement à connecter avec eux parce que ça reste comme quelque chose d’assez superficiel.
Comment vous arrivez à créer une connexion avec les gens de votre communauté? Est ce que ça vous tire du jus? Parce qu’il y a cet aspect là aussi, en tant qu’ influenceur, quand on a plusieurs milliers d’abonnés sur les comptes des réseaux sociaux, c’est le temps que ça va prendre aussi, l’énergie que ça va prendre, la disponibilité. Donc, je serais bien curieuse de savoir un petit peu comment vous arrivez à gérer ça.
Influenceurs ou entreprise?
Sarah: Virginie, elle a une plateforme personnelle qu’elle a bâti depuis 2013, où elle, elle est suivie personnellement par des gens. Puis on a Infuse magazine, donc moi, je suis vraiment du volet Infuse.
Je ne nous perçois pas pour Infuse comme des influenceurs. Nous, dans le fond, on est fondatrice d’une plateforme bien être. Puis oui, on est la voix de le visage de Infuse mais on se perçoit vraiment comme le pont entre nos spécialistes, leurs savoirs, leurs voix et les besoins des gens.
Je pense que ce qui fait que les gens s’identifient à nous, c’est qu’on reste les filles d’à côté, les filles accessibles. Les gens nous disent « je me reconnais dans Sarah » puis ils nous parlent de leur vécu. Nous, c’est en toute humilité qu’on partage notre vécu pour que les gens justement se rendent compte que faire de l’introspection, travailler sur soi, on n’est pas obligé d’être en retraite fermée pendant un mois.
On peut être maman, travailler, avoir des amis, des relations sociales, avoir une vie active comme on peut le voir, la population générale, mais travailler sur soi, avoir des outils bien à faire, de l’introspection ? Je pense que les gens, c’est ceux qui aiment reconnaître entre nous.
Est ce que ça tire du jus? Oui et non, parce que pour moi, Infuse, c’est une plateforme, c’est une entreprise. Moi, je gère vraiment la réception des messages comme ça, en nos noms, mais je ne suis pas et Virginie n’est pas infuse et Infuse n’est pas une plateforme à part entière, donc a sa mission propre, ses valeurs propres, teintées par les nôtres, évidemment, mais ce n’est pas moi, donc ce n’est pas ma décision de refuser une collaboration.
Sarah Fortin
Limites et respect
C’est vraiment selon les alignements de la mission de notre entreprise. Mais Virginie, elle a une portion plus personnelle qui ressemble plus au type influenceur.
Virginie: En fait, ce que je m’en allais dire aussi au départ, c’est vraiment pour l’entreprise aussi. C’est la même chose de mon côté aussi, quoi qu’il y ait encore… Il y en a encore que c’est d’autres sortes de questions, mais je pense que les gens ont vraiment un respect aussi.
Je pense que dans nos communications, que ce soit sur le podcast, comment on gère nos réseaux sociaux, je pense qu’on parle beaucoup d’établir ses limites, de respecter les autres, de bienveillance.
Virginie Goudreault
Quand on reçoit les questions, que ce soit sur Infuse ou que ce soit sur mon compte personnel, souvent, les gens ont fait leurs recherches. Ils sont comme « J’ai cherché sur votre fil d’actualité ou je suis allée sur votre site ou tel truc. Je n’ai pas trouvé. Est ce que tu peux m’aider? C’est quoi la recette? »
Ou il y a de plus en plus ça qu’on voit sur les réseaux sociaux, d’avoir une certaine forme de politesse, de dire « bonjour » ou peut être faire ces recherches avant de demander à la personne que ça fait partie du travail. Comme Sarah disait, c’est un service client. Je veux dire, ça fait quand même partie des tâches qui reviennent à ça, mais effectivement, oui, ça peut prendre beaucoup de temps.
Moi, je dirais que j’utilise les messages vocaux comme vraiment beaucoup parce que pour moi, c’est plus facile. C’est dans le sens où quand c’est une longue réponse, je vais me passer ça, me prendre le temps pour concentrer sur mon écran qui est petit, puis essayer de taper, ça va me demander plus de jus que de justement répondre brièvement « Salut, voici tel truc.
Envers du décor
Sarah: Quand même pratique. Mais c’est sûr que peut être que ce que les gens voient pas à l’envers du décor, c’est qu’ en arrière de leurs écrans, des comptes, des gens qui aiment, c’est des gens qui gèrent leur réseau.
C’est là où ça peut devenir énergivore, quand on a l’impression que les gens nous perçoivent comme une page d’information qu’on devrait répondre rapidement ou qu’on devrait tout savoir ou qu’on devrait prendre…
Nous, des fois, on peut avoir des questions vraiment spécifiques sur un cas qui nous prendrait beaucoup de temps à répondre, parce qu’on aborde la santé mentale, entre autres. C’est là où oui, ça peut devenir plus énergivore, mais je pense qu’on, comme Virginie dit, a beaucoup de bienveillance derrière notre plateforme, donc les gens nous le font sentir comme ça aussi.
Comprendre l’investissement derrière le contenu en ligne
Abonnement versus contenu gratuit
Laurie: Oui, en effet, vous faites un super travail de communication, je trouve, de ce côté là.
Un autre point aussi que j’avais en tête par rapport aux produits que vous offrez, vous avez un abonnement mensuel. Il y a beaucoup de contenu offert gratuitement aujourd’hui avec les réseaux sociaux. Je trouvais que cette formule que vous offrez est une belle façon aussi de sensibiliser les gens et votre communauté au fait que les contenus gratuits, c’est du travail, c’est du temps, c’est des gens qui vont s’investir vraiment pour leur donner des choses et qui vont que c’était une belle façon peut être de les éduquer au fait que le temps, c’est de l’argent, surtout en entreprise.
Comment votre communauté a accueilli cet abonnement mensuel? Est ce qu’elle comprend le fait qu’on ne peut pas tout offrir gratuitement, même si on a une mission de bien être et d’aider les autres?
Sarah: Notre communauté comprend. D’ailleurs, on a fait un sondage dernièrement sur leur perception face à tout ça, sur l’abonnement et tout. Ils comprennent bien en général le pourquoi.
Trop de contenus ?
Par contre, dans le feu roulant de la vie, on remarque que les gens n’ont pas nécessairement le temps. C’est souvent ça qu’on se fait dire. Je n’ai pas nécessairement le temps de tout consommer, donc je ne sais pas quoi faire.
Il n’y aura pas l’intérêt de payer, surtout si j’ai accès quand même gratuitement à l’information. Donc là, on est là parce qu’on offre 90 % de nos choses, 80 % de nos choses de façon gratuite et ouverte, puis on se garde un petit pourcentage exclusif à nos mains. Et puis, on se fait de plus en plus dire « S’il y avait plus de contenu barré, je m’abonnerais. »
Donc, il y a ça encore qui coexiste. Les gens ne sont pas nécessairement prêts à payer s’ils ne sont pas dans l’obligation de le faire. Mais il y a quand même la sensibilisation de comprendre qu’il y a un travail qui est fait derrière les réseaux sociaux et le web.
Si il y avait plus
Virginie: Oui, puis il y a un « nous » aussi qui est comme aussi en constante, je ne veux pas dire restructuration, mais de la manière dont on présente l’information aussi. Parce que comme Sarah dit, même si les gens disent « Mais s’il y avait plus, je m’abonnerais. » Oui, mais non. C’est dans le sens où c’est toujours plus « S’il y avait des programmes complets ou… » Mais quand tu en arrives à ce point là, est ce que tu mettrais réellement ton argent là?
Versus de nous changer un petit peu la manière dont on le présente peut être, puis de dire que c’est ça qui nous permet une pérennité d’entreprise. C’est ça qui vient supporter les activités quotidiennes, le travail. C’est comme si tu rentres, tu punchs, jusqu’à telle heure, tu punchs. C’est ça qui fait en sorte qu’on puisse offrir justement une chaîne YouTube, une page Facebook. On couvre vraiment très large. Puis les gens, souvent, vont nous découvrir. « Oui, je vous suis sur Instagram. » ou « Oui, j’ai fait une vidéo sur YouTube. » ou « J’aime vraiment beaucoup la chaîne de podcasts. » mais ne voient pas nécessairement la globalité de la chose.
On y travaille à justement sensibiliser, comme tu disais, ou éduquer sur qu’est ce que c’est réellement. Puis on aspire à ce que justement le domaine, qu’il y ait une évolution.
Mais à ce niveau là, je veux dire Google et tous les moteurs de recherche, mais la page Web est un endroit de contenu infini. On peut trouver de l’information, c’est sans fin, c’est infini. Qu’est ce qu’on peut trouver qui est d’une pertinence, qui est écrit par des spécialistes, qui est vraiment prouvé par la science, qui a été vérifié?
Virginie Goudreault
Qualité des contenus
Sarah: Ça, c’est différent.
Virginie: Par exemple. C’est pour ça que ça a une valeur, effectivement.
Sarah: Oui, tout à fait. Pour l’autre angle de ta question, je pense que pour les gens, et avec raison, c’est excessivement difficile de voir tout le travail qui est derrière la création de contenu.
Je parle création de contenu, pas simplement sur les réseaux sociaux, mais sur un site web comme pour faire un article.
Des fois, même en parlant avec des gens du milieu qui n’ont pas nécessairement de magazine en ligne, de chaîne de podcast, quand on détaille les étapes pour en arriver à publier un article, ils sont surpris.
Je peux comprendre madame tout le monde qui n’offre pas dans le domaine de ne pas connaître l’ampleur, puis tous les frais associés au fait d’avoir une plateforme web, au fait d’avoir des photos faites par un photographe, d’être hébergé pour pouvoir diffuser son information.
C’est tout à fait compréhensible. Je pense qu’il y a une éducation qui commence à se faire, mais c’est tout un monde pour les gens.
Laurie: Oui, tout à fait. En plus, tout le monde offre du contenu gratuit! Il y a aussi cette réflexion que les gens se font « Pourquoi j’irais payer chez une certaine personne alors que je peux le retrouver en ligne? Mais comme tu le disais, il y a aussi la qualité du contenu qu’on va trouver. Oui, on peut trouver pleins de choses sur Google, mais après, on peut trouver de tout aussi sur Google.
Des livres papiers pour déconnecter
Ralentir avec un livre
Laurie: Sinon parmi les produits que vous avez, il y a aussi des livres édition papier, pourquoi?
Sarah: En fait, nos éditions papier, ça fait longtemps qu’on a ça en tête, Virginie et moi, de se lancer dans le papier parce qu’ étant nous mêmes consommatrices de papiers, de réécrire nos notes, de livres et de magazines de papier. Et puis, la force des choses faisait qu’on n’arrivait pas à trouver de un, l’équipe assez solide pour mener le projet. Donc, on parle autant de la photo, le design, l’imprimeur, tout ce que ça prend pour pouvoir livrer un produit de qualité.
Puis, on n’arrivait pas nécessairement à mettre nos idées en place à 100 %, tout en sachant qu’on avait l’idée de faire du papier. Mais, c’est assez placé au fil des années jusqu’à…
Au courant de l’année 2021, on a vraiment eu l’idée, on a une nouvelle photographe, on a eu une nouvelle designer. Notre équipe a complètement changé en 2020 lors du lancement d’Infuse. Puis dans cette année, on a tout mis en place. Naturellement, ça s’est placé.
Pas de pub!
C’est vraiment dans une invitation de se déconnecter. En fait, ça part de là. Nous, nos éditions papier sont sans publicité, sont faites dans une intention très environnementale aussi, pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement.
Et puis, c’était vraiment pour inviter les gens à ne pas avoir les yeux rivés nécessairement sur leur écran, pour pouvoir s’inspirer, s’informer, se faire du bien, de pouvoir le traîner à l’extérieur, de pouvoir le trainer en vacances.
Virginie: On parle vraiment beaucoup de connexion à soi, de retour à soi. Et puis pour nous, c’était une avenue qui faisait du sens, qui fait du sens même si ça va à contre courant du domaine, parce qu’on va se dire le domaine du magazine est en déclin depuis de nombreuses années. Mais pour nous, ça faisait du sens avec la mission qu’on s’est donnée avec Infuse.
Laurie: Je ne peux pas vous contredire là dessus! Se déconnecter, prendre du temps pour ralentir, feuilleter des pages, sentir l’odeur du papier. Je pense en effet qu’on a la possibilité aujourd’hui, on a plein de moyens aussi pour faire en sorte d’avoir des livres, des lectures papier qui soient éco responsables.
Moi, je suis une grande friande de livres. Je n’arrive pas à lire sur les écrans. J’ai essayé, mais malgré moi, j’aime traîner mon livre, comme tu le disais, l’embarquer avec moi, que ce soit en nature, que ce soit au bord d’une plage ou de la piscine, il y a quelque chose qui se passe. Il y a une connexion qui va se créer avec le texte, l’auteur quand tu as ton livre dans les mains.
Non au vol d’attention
Sarah: L’avantage, on dirait, dans le contenu qui est offert. Comparativement à l’écrit, on est tellement bombardés. On dirait que même si on lit un article, on est à demi concentré, on est publicité souvent sur les sites. Nous, on n’en a pas un choix qu’on a fait sur Infuse, mais il n’y a pas de publicité sur notre site pour ne pas justement sur solliciter les gens qui vont lire nos articles. Mais c’est ça, on dirait que le papier nous offre cette petite pause de déconnexion.
Laurie: Oui, complètement. Parce que c’est vrai qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de sites web qui ont de la publicité. On est comme habitué avec les réseaux sociaux aujourd’hui à être constamment attirés par d’autres contenus.
Mais c’est vrai que quand on lit un article, ça a été prouvé d’ailleurs par des études qu’on a notre taux d’attention en ligne qui va diminuer parce qu’on est juste à un clic des réseaux sociaux. On est juste à un clic. Il y a parfois des liens qui nous invitent à aller sur d’autres pages. Donc, en fait, on perd le fil complètement de ce qu’on était en train de lire si on n’est pas concentré à 100% sur la lecture.
Laurie Michel
Valeur et modèle économique
Non à l’économie de l’attention
Virginie: Ça fait du pouce aussi avec, pour revenir tantôt avec ta question sur justement l’abonnement mensuel. Comme tu viens de dire, il n’y a pas de publicité dans nos magazines.
Il n’y a pas de publicité sur le site non plus. Il y a une cohérence dans la structure de l’entreprise qui fait en sorte que pour nous, c’est ça. Oui, bien évidemment, il y a des campagnes de contenu, on choisit soigneusement les marques avec qui on a envie de travailler. Mais pour nous, c’est l’abonnement. C’est vraiment pour que tout soit mis en place, pour que les gens aient vraiment un moment de bien être quand ils sont avec nous. On essaie le plus possible que ce soit des tout petits gestes, ça peut avoir l’air de petites actions anodines.
Sensibiliser à un modèle sans pub
Souvent, on va se faire dire « J’avais pas remarqué, mais c’est vrai, il n’y a pas de publicité sur votre site. »
C’est une grosse décision, ça, pour une entreprise comme la nôtre, de ne pas avoir de publicité sur le site web. On aurait pu faire pas mal d’argent avec ça! C’est important de le garder top of mind pour vraiment comprendre Infuse Magazine.
Virginie Goudreault
Laurie: Oui, c’est ça qui fait vivre aussi, je trouve, l’expérience infuse. Parce que quand on arrive sur votre site web, on ressent les valeurs qui font partie de votre entreprise. Le calme. Ça va dans ce choix de site sans publicité, mais ça va aussi dans les mots que vous employez, les images, la douceur des couleurs.
Je trouve que c’est une belle harmonie, en effet, de ne pas inviter cet appel à l’action constante avec les publicités. On a collaboré aussi, parce qu’on parle de publicité cela me fait penser à cette fameuse économie de l’attention qui a été pas mal mis en avant avec les réseaux sociaux, sur un volume spécial d’Infuse.
Réseaux sociaux, réflexion en tant que consommateur
Celui-ci était réservé aux réseaux sociaux. Très bel outil, j’invite les personnes qui nous écoutent à se procurer. On peut se le procurer sur votre boutique en ligne? C’est bien ça? Et également dans les magasins Avril, c’est ça?
Sarah: Exactement. Infusemagazine.ca, puis dans toutes les succursales Avril, Supermarché Santé du Québec.
Laurie: C’est ça, c’est un très beau volume. Je trouve qu’il y a plein de personnes qui interagissent sur des sujets qui touchent aux réseaux sociaux, avec des expertises variées, parce que des fois, on pense aux réseaux sociaux sur un certain angle, mais vous avez vraiment réussi à couvrir beaucoup d’angles, je trouve, sur ce volume là. Donc, ça a été un vrai plaisir de collaborer avec vous sur ce beau livre.
Puisque oui, il vous faudra le feuilleter. Vous déconnectez!
Découvrir Infuse Magazine
Sarah: Merci de la collaboration. C’est super pertinent. Exactement. C’est grâce à nos spécialistes qu’on peut sortir ce genre d’éditions.
Nous, on travaille les thématiques, on travaille les abordés. Mais après ça, la saveur professionnelle est amenée par nos équipes de spécialistes, notre équipe de spécialistes.
Merci, c’est grâce aux gens qui collaborent avec nous qu’on peut offrir du contenu de cette qualité.
Laurie: Avec grand plaisir. Je crois savoir que vous avez des événements aussi. J’ai vu passer des ateliers. Est ce qu’il y aurait peut être des événements futurs à partager aujourd’hui avec les personnes qui nous écoutent avant de se quitter?
Sarah: On a des ateliers en ligne qui sont offerts. On en a plusieurs par année, de octobre à avril. On prend toujours une petite pause durant l’été.
La prochaine programmation va se faire en septembre. Si les gens vont sur le Infusemagazine.ca, dans la catégorie Ateliers, vous allez être invités à vous inscrire à l’infolettre.
Tous nos abonnés à l’infolettre reçoivent l’information en primeur lorsqu’on lance les ateliers. Il y en a deux qui vont arriver pour le mois d’octobre prochainement, mais on ne peut pas encore annoncer de date officielle.
Laurie: Super et merci beaucoup d’avoir été sur le podcast de Vivala. C’était vraiment super intéressant. Et merci de nous inspirer avec vos contenus qui sont toujours très pertinents et positifs. Belle journée à vous deux. À bientôt. Bye bye.
Sarah et Virginie: Merci Laurie. Merci pour l’invitation. Bye bye.