À vous qui ne voulait pas déconnecter

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 15

Vous avez peut-être dans votre équipe ou dans votre entourage, une personne qui, malgré vos invitations à se déconnecter, continue de faire acte de présentéisme numérique pendant les vacances ou durant les temps de repos! Une personne qui vit avec le numérique au bout des doigts. J’ai été cette personne à une période de ma vie. Je vous explique la vision que j’avais à cette époque.

Pas besoin de déconnecter, ou j’peux pas!

Je me prenais pour la guerrière des employés modèles. Oui, tous ces mots ensemble, tellement ma croyance était intense! Plus j’en avais sur les épaules, plus j’étais disponible rapidement, plus j’avais l’impression de gagner en estime. Une vraie Wonder woman!

Bien que je travaillais en marketing numérique, je ne comprenais pas forcément tous les rouages de la technologie vis à vis de mon utilisation personnelle. Tout le monde avait le nez sur le téléphone alors c’était normal d’agir ainsi. Une lucky luke des notifications, je dégainais mon téléphone, plus vite que mon ombre!

Je trouvais, à cette époque, que cela faisait bien de dire que j’suis débordée. C’était ma phrase préférée.

Je ne pouvais pas me déconnecter pour XYZ excuses.

J’en tirais une satisfaction personnelle, un sentiment d’accomplissement dans ma sphère professionnelle. Je pensais que cela pouvait aider ma carrière et mes objectifs de vie. Ma disponibilité je pense, faisait plaisir à mes collègues et cela ajoutait comme une sensation que mon travail avait de l’importance. Pour l’équipe mais aussi pour l’organisation.

J’ai toujours été animée par la performance et la technologie m’a fait basculer dans une contre-performance, surperformance très nocive. Je vivais la culture du sans repos à 200%. Comme une vrai adepte fanatique, c’était ma religion de vie!

Pourquoi me déconnecter? Me déconnecter c’est le vide.

La peur du silence

Me déconnecter du travail, c’était arrêter quelque chose que j’aimais. C’est ce que je me répétais souvent.

Me déconnecter du travail c’était aussi devoir faire face à ma vie. J’ai mis un peu de temps à la comprendre…

Si je ne prends pas de temps pour construire des relations sociales, en me déconnectant plus souvent de mon rôle professionnel, ma vie personnelle n’est pas aussi remplie que ma vie professionnelle…

Alors ce silence, provoquée par la déconnexion, au lieu d’être agréable, il était presque vu comme moins attrayant. C’est un cercle, car si je ne prends pas soin de mes relations sociales personnelles parce que je n’ai pas le temps (en réalité, parce que je ne prends pas le temps), ma vie personnelle ne va pas s’améliorer.

Cependant, je vois l’avouer, j’ai été chanceuse dans ma période d’hyperconnectée car j’ai gardé, tout de même, des amies autour de moi. Et, il y a eu un moment ou j’ai commencé à surcharger mes agendas d’activités soir et week-end.

Ma dose de web

Mais l’autre raison, la plus forte, c’est que mes connexions étaient devenues comme une dose de drogue. J’avais besoin d’avoir ma dose de web. Ma dose de courriels, de message, de contenus qui font partir mon cerveau à droite à gauche. Une connexion qui pouvait en même temps amener de la tristesse, des sourires ou me mettre en colère.

Un bel éventail d’émotions auquel je m’étais habituée.

FOMO puissance 1000

Le syndrome FOMO, moi? X 1000! Peur de manquer le festival le plus fou de Montréal, l’artiste le plus populaire de l’été, la soirée qui pourrait m’amener l’opportunité de ma vie, … et en même temps, besoin de lire le message du travail à 22h.

Avec les événements Facebook, on a un liste sans fin d’opportunités autour de chez soi géographiquement, que notre ami Martin, à qui on a jamais parlé, va assister, bref vous comprenez le dilemme!

Je me souviens de soirée ou je faisais 2 soirées dans la même soirée! Parce que cette peur de manquer quelque chose, elle amène à ne pas vouloir choisir et à vouloir tout faire.

Culture de travail et valeurs d’entreprise

La culture d’entreprise dans laquelle j’évoluais alors, était également problématique.

C’était bien vu de répondre en fin de semaine à un message. Rien n’était dit oralement ou pas de façon directe mais cela se faisait ressentir autrement.

Je me devais d’être connectée, pour montrer mon dévouement, ma motivation.

C’était important de prouver que j’étais la personne sur qui on peut compter.

J’ai toujours aimé la performance, de par mon passé de sportive, c’est presque tatouée dans mon cœur. J’aime me dépasser, sortir de ma zone de confort et c’est une des raisons pour laquelle, à un moment, je me suis mis en compétition avec la machine…

En mode ”robot”

J’ai passé le mode ”robot”. Ce mode ou les heures ne comptent plus et nos besoins humains sont ignorés.

On se transforme en hamster qui tourne dans sa roue, on ne réfléchit presque plus, on continue à travailler, à répondre, à se surcharger.

Si on veut suivre le rythme dans notre monde hyperconnecté, brillait dans la société, a-t-on vraiment le choix? C’est le total statu quo.

Ce mode ”robot” dont je vous parle, n’aime pas le mot déconnexion, c’est presque une aberration. Parce que se déconnecter, c’est ne plus exister, ne plus être dans la tête des gens, manquer ce miracle imaginaire du web.

À l’approche des vacances, j’y pense

Je pense à ce moi d’avant. À ces personnes, qui disent être disponible sur leur téléphone cellulaire durant les vacances. Je sais ce qu’elles pensent: ‘oh ça va! C’est juste un p’tit courriel.’

Alors je voudrais envoyer un message particulier à ces personnes qui ne veulent pas déconnecter:

  • Non, votre force et votre ambition ne se mesurent pas à une surconnexion constante. Cela vous épuise et vous éloigne de votre objectif.

  • Oui, votre corps se fatigue même si vous ignorez les signes! Un jour, il va craquer. Nous sommes tous constitué de la même façon. Les temps de repos sont IMPÉRATIFS.

  • La vie va à toute allure, et votre vie, ce n’est pas juste le travail. Votre vie, elle se passe à l’extérieur des écrans. Votre expérience, elle se passe dans l’instant présent.

  • Oui vous allez manquer des choses, c’est normal, il y a plus de 1.7 millions de contenus qui sont partagés sur Facebook toutes les 60 secondes! Invitez le JOMO, la joie de manquer des choses durant l’été.

  • Vos vacances ne vont servir à rien. Vous pourriez même revenir plus fatigué qu’à votre départ.

Comment aider votre collègue à décrocher?

Nous avons tous des caractères et des personnalités différentes.

Alors il n’existe pas de recette miracle.

Par contre, vous pouvez agir pour sensibiliser les gens autour de vous.

  1. Ouvrez la discussion autour de l’hyperconnectivité
  2. Parlez de vos vacances et adresser les impacts du présentéisme numérique
  3. Rappelez les méthodes internes pour mesurer la performance
  4. Organisez une semaine de préparation des vacances comprenant comment déléguer, quoi faire en cas d’urgences etc
  5. Préparez les outils numériques pour les vacances

Bien entendu, plus cela va être discuté et mis en avant dans l’organisation, plus cela va faciliter la prise de vacances et l’accès à la déconnexion.

Je rappelle que former vos équipes aux enjeux de l’hyperconnectivité est un cadeau précieux à leur faire pour la gestion de leur bien-être mais aussi pour leur productivité.

J’ai souvent des personnes qui m’écrivent après mes interventions pour me dire ‘wow, merci pour l’éveil. Je vais prendre action.’

Que ce soit par le biais d’une formation, conférence, un atelier-jeux ou un Lac-à-l’épaule, Vivala offre différentes formules! Chacune d’elles amèneront une prise de conscience des dangers d’une mauvaise gestion des outils numériques ainsi que des pistes de solution qui fonctionnent à court et long terme.

D’un point de vue individuel, le programme d’aide à la déconnexion de mon livre est parfait pour vous aider à lâcher-prise.

Je prends des vacances

Je prends 3 semaines de vacances pendant l’été.

Non, je ne suis pas ‘chanceuse’, c’est une décision personnelle que de vivre pour autre chose que mon entreprise. Et attention, Vivala, je l’adore, c’est une mission de vie pour moi que d’éduquer mais aussi alerter sur la place de la technologie dans nos vies.

Je suis d’ailleurs très heureuse de voir que le podcast a de plus en plus d’écoutes. Je me sens remplie de gratitude à chaque témoignage et nouveaux clients.

Mais pour que je garde ma passion et mon énergie, mon horaire doit ralentir provisoirement de temps en temps. Alors, je vais profiter de l’été et me déconnecter pendant plusieurs semaines.

Et vous?

Quittez les réseaux sociaux avec Alexe Martel

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 14

La moitié de la population mondiale a un ou plusieurs compte(s) sur les réseaux sociaux. C’est presque devenu un impératif, pour de nombreuses entreprises, d’avoir une stratégie sur ces plateformes. Pour se faire connaître et vendre leurs services ou produits.

Pourtant, l’invitée que je reçois aujourd’hui a décidé, le 9 mars dernier, d’annoncer à sa communauté qu’elle quittait les réseaux sociaux.

Alexe Martel, fondatrice de l’entreprise Les mots pour vendre, est sur le podcast de Vivala!

Ensemble on parle de bien-être numérique | épisode 14, Quitter les réseaux sociaux avec Alexe Martel.

Mon invitée, Alexe Martel

Alexe Martel est la fondatrice de l’entreprise Les mots pour vendre.

Elle est également l’auteur du livre sur le pricing de valeur:

Ajoute un zéro : Comment fixer ses prix et s’enrichir quand on est travailleur autonome, disponible en librairie au Canada et en France.

Diplômée en droit de l’Université d’Ottawa, elle n’est pas devenue avocate mais passionnée de rédaction persuasive! Alexe déteste le marketing culpabilisant et la vente à pression, elle enseigne le copywriting (rédaction persuasive) afin d’aider entrepreneurs et travailleurs autonomes à connecter avec leur clientèle et à vendre autrement.

Quitter les réseaux sociaux, pourquoi, comment ?!

Il y a quelques mois, Alexe Martel a pris une décision qui a étonné et inspiré beaucoup de personnes.

Elle a décidé que son entreprise allait quitter les réseaux sociaux / ne plus publier pour un certain temps.

Son départ a été inspiré par sa coach, qui s’était également retirée des réseaux sociaux temporairement.

L’idée d’Alexe était de quitter les réseaux sociaux pendant 30 jours pour ses 30 ans. Mais elle a finalement décidé de partir plus tôt, en raison de son épuisement face à la gestion de ses différentes plateformes.

Je me sentais frustrée de travailler gratuitement pour les réseaux sociaux et d’être dépendante de ces plateformes pour être vue et entendue.

Alexe Martel – Les mots pour vendre

Bien qu’elle ait un bon engagement sur les réseaux sociaux, Alexe constate que cela ne se traduit pas nécessairement par des résultats concrets en termes de visibilité et de revenus.

Qu’est-ce qui a motivé sa décision finale de quitter les plateformes sociales?

  • Le caractère éphémère du contenu créé sur les réseaux sociaux
  • Ce concept de devoir constamment recommencer à créer
  • La charge émotionnelle d’interagir avec les autres et répondre aux messages privés

Impact sur sa santé mentale

Alexe explique ce qu’elle ressentait par rapport à de cette pression constante d’être disponible émotionnellement sur les réseaux sociaux. Elle commençait à observer un impact négatif sur sa santé mentale.

Les attentes créées par les autres utilisateurs, qui s’attendent à des réponses rapides, étaient devenues épuisantes pour moi.

Alexe Martel – Les mots pour vendre

Pause des réseaux sociaux

Alexe a donc ressenti le besoin de se libérer de cette pression en faisant une pause des réseaux sociaux!

Elle a annoncé son départ et a instauré un code avec sa communauté en changeant sa photo de profil en noir et blanc. Une façon d’informer les gens de son absence. Quand elle sera de retour, si elle décide de revenir, sa photo de profil sera à nouveau en couleur.

Peut-on quitter les réseaux sociaux en tant qu’entreprise?

Quelques mois après son départ, comment cela se passe-t-il?

A-t-elle envie de revenir sur les réseaux sociaux?

Est-ce que les revenus de l’entreprise ont été impacté?

Rendez-vous sur la plateforme podcast de votre choix pour écouter notre discussion.

Besoin d’aide pour vous déconnecter plus souvent des réseaux sociaux? Visitez notre boutique en ligne.

Les jeux vidéos avec Le Gamer Mentor

PODCAST On parle de bien-être numérique | Épisode 11

Il y a 85% des enfants et des adolescents au Québec qui jouent aux jeux vidéo. On parle d’un âge moyen, donc autour de 12 ans. Les adolescents passeraient environ 14h30 par semaine à jouer à des jeux vidéo.


Et cette semaine, j’ai la chance, non pas d’avoir un invité, mais 2 invités. Je suis en présence de Katherine Mailloux et de Mathieu Arcand qui sont, les fondateurs de l’organisation qui s’appelle Le Gamer Mentor.

Mieux gamer, pour mieux être


La mission de Le Gamer Mentor est d’amener un équilibre sain dans la pratique du jeu vidéo des adolescents. Pour ce qui est un peu de l’histoire de l’entreprise, il faut remonter à des temps anciens. L’adolescence de Mathieu et à son attachement pour le jeu World of Warcraft

Image négative des jeux vidéos


Les parents de Mathieu ne comprenaient pas trop pourquoi il aimait les jeux vidéos. Pourquoi avait-il envie de passer du temps là-dessus? Il recevait souvent des commentaires un peu dévalorisant: pourquoi t’aimes ça tes bonhommes ? Ouais ça sert à rien, tu perds ton temps, etc.

La vision que j’avais de moi était négative car j’étais un gamer …

Mathieu Arcand – Le Gamer Mentor

Quand Mathieu a fondé Le Gamer Mentor, il a repensé au sport. Quand on parle des sportifs, on est tout le temps: ‘Ah, il a rencontré des coachs, ça a été des modèles positifs pour lui. Ça lui a amené de la discipline, ça allait amener plein de positif‘. C’est là qu’il s’est dit: et si on donnait le même genre d’encadrement aux jeux vidéo?

Un coach en ligne comme les sportifs


Le Gamer Mentor, apporte une structure aux jeunes, aux adolescents, dans le but d’en faire des meilleurs gamers. Mais aussi des meilleures personnes! Pour être un bon gamer, ça passe par l’être humain avant tout.

C’est quoi un gamer?


Le jeu vidéo souffre d’une image vraiment toxique pour les jeunes. Mathieu et son équipe aide à montrer d’autres facettes de ce loisir en ligne.


Nous invitons les parents à s’intéresser à ce que le jeune fait en ligne plutôt que de leur faire comprendre que ce que le jeune aime ça vaut rien à leurs yeux.

Mathieu Arcand


Personne ne veut avouer gamer!

Oui, c’est un milieu qui peut être toxique le jeu vidéo, pour la simple raison qu’il n’a jamais été encadré. Il a beaucoup été le mal aimé! Tout le monde joue, mais personne dit qu’il joue! Quand on parle de gaming, on entend tellement souvent des gens disent ‘Ah non mais moi je game pas. Ah moi je joue pas.’ Alors que les statistiques disent le contraire!

Il faut aussi sortir de l’image type du gamer de sous-sol! Que quand t’es un gamer, ça veut dire que tu joues sans cesse et que tu vois plus la lumière du jour!

Katherine Mailloux

Réalité des jeux en ligne


Mais quand on embarque dans le jeu en ligne, les jeunes n’ont jamais appris à interagir de cette façon là. À pas s’envoyer promener par exemple ! Ils ont pas les mêmes règles! Ils ont pas les mêmes références. Ils vont pas tous jouer nécessairement de la même façon.

Pour écouter la suite de l’épisode, rendez-vous sur la plateforme podcast de votre choix!.

Comprendre la pollution numérique

Première partie: le téléphone cellulaire

La pollution numérique est un sujet de plus en plus important à mesure que l’utilisation d’appareils électroniques augmente dans notre vie quotidienne. Voici une introduction sur le sujet comprenant une étude de cas autour de l’outil numérique que vous avez le plus souvent dans les mains: le téléphone cellulaire!

Causes de la pollution numérique

La pollution numérique c’est quoi ?

On parle ici des effets négatifs de l’utilisation de la technologie sur l’environnement, tels que les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie ou encore la production de déchets électroniques.

La pollution numérique représente 4% des GES dans le monde, soit un impact égal à celui du secteur aérien!

  • La production d’appareils électroniques : La production d’appareils électroniques nécessite des matériaux rares et précieux qui sont extraits de la terre. L’extraction de ces matériaux a des conséquences environnementales graves, telles que la destruction de la faune et de la flore locales, la dégradation des sols, la contamination de l’eau et la production de gaz à effet de serre.

  • La consommation d’énergie : Les centres de données, qui stockent et gèrent les données en ligne, nécessitent également beaucoup d’énergie pour fonctionner.

  • Les déchets électroniques : Les appareils électroniques sont souvent remplacés rapidement, créant ainsi des déchets électroniques qui sont souvent mal gérés. Les déchets électroniques peuvent être toxiques pour l’environnement et la santé humaine.

Étude de cas: le téléphone cellulaire

Il y a aujourd’hui dans le monde plus de 6.65 milliards (2022) d’utilisateurs de téléphone intelligent selon Statista. Voici 2 enjeux préoccupants autour de ce petit écran.

  • Premier enjeu: Obsolescence programmée

L’un des principaux problèmes que l’on peut identifier autour du téléphone c’est la technique d’obsolescence programmée plébiscitée par les fabricants pour vous encourager à remplacer régulièrement votre téléphone. Quand on sait que l’impact le plus important sur l’environnement, dans le cycle de vie d’un téléphone est la fabrication, il semble essentiel de se questionner sur la façon de consommer et changer cet apareil.

Selon Apple, 79% des émissions de GES du téléphone sont reliées à leur fabrication et seulement 17% à leur utilisation.

Un téléphone est remplacé en moyenne tous les 2 ans, alors que celui-ci fonctionne correctement dans 88% des cas! Voici un aperçu de 3 étapes importantes de sa vie:

FABRICATION

Un téléphone de 100 grammes requiert 30 kg de matières premières issues d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie.

MATÉRIAUX

Un téléphone intelligent est composé d’environ 70 matériaux, dont des métaux rares.

DÉCHETS

Seulement 5% des téléphones sont recyclés. Chaque année c’est plus de 720 millions de déchets qui sont jetés aux ordures.

  • Deuxième enjeu: Batterie au Lithium

Le lithium est un élément chimique utilisé dans la production de batteries rechargeables, notamment les batteries au lithium-ion qui sont utilisées dans de nombreux appareils électroniques tels que les smartphones, les ordinateurs portables et les véhicules électriques.

Vous voulez voir à quoi ressemble un champ de Lithium ? Visitez le site du photographe Tom Hegen pour visualiser des clichés pris en Amérique du Sud, c’est assez impressionnant !

Il est important d’avoir conscience que l’extraction de lithium n’est pas sans risque et peut entraîner la destruction de l’environnement. Celle-ci peut notamment entraîner une pollution de l’eau et la perte de la biodiversité. De plus, la production de batteries au lithium-ion nécessite également l’utilisation de métaux rares et de matériaux toxiques tels que le cobalt, le nickel et le cuivre, qui peuvent avoir un impact sur l’environnement mais aussi sur notre santé.

Par exemple, en Amérique du Sud, l’utilisation d’eau pour la production de lithium, que l’on retrouve dans nos batteries de téléphone, menace la survie des populations locales.

D’autres enjeux sont est également présents en Afrique et même au Québec.

Quelques ressources à lire à ce sujet:

Quelles sont les actions à votre portée pour avoir un impact?

Il y a plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour réduire la pollution numérique, notamment :

  1. Réduire la consommation d’énergie : Vous pouvez faire attention à la consommation d’énergie en éteignant les appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas, cela peut également aider à réduire votre éventuelle nomophobie!
  2. Acheter des produits électroniques durables : Vous pouvez acheter des produits électroniques qui ont été conçus pour être durables et faciles à réparer.
  3. En utilisant vos produits électroniques plus longtemps. Avez-vous vraiment besoin d’un téléphone neuf à tous les 2 ans si celui que vous avez entre vos mains fonctionnent toujours très bien ?
  4. En recyclant les appareils usagés que vous n’utilisez plus à la maison, videz les tiroirs!

L’ère des vacances instagrammables

Il suffit de rentrer les mots clés ‘’vacances instagrammables’’ dans un moteur de recherche pour avoir une liste des 20 meilleures places à photographier pour faire rêver tous ses abonnés! Afin de décider de la destination de nos rêves, nous attrapons aujourd’hui notre téléphone et nous empressons de rentrer l’hashtag #voyage pour décider, par le biais de photos aux couleurs retouchées ou la pluie n’est jamais invitée, quelle destination on va s’offrir cette année!

Tourisme Instagram

Quand nous décidons de suivre le compte d’une personne sur les réseaux sociaux, nous nous transformons en followers. En français on parle d’abonnés, pourtant les traductions du mot follower se rapprochent plus des mots fidèle, fan, suiveur ou disciple. Bien que nous ayons toujours le pouvoir de décider quel compte nous suivons, les informations partagées en ligne influencent notre vie en nous invitant à suivre des tendances sans forcément les questionner.

Qui n’a jamais eu envie de revivre ce magnifique coucher de soleil filmé dans son intégralité par son influenceur préféré ? En 2018, le site Booking a révélé qu’un tiers des voyageurs vont sélectionner leur hébergement de vacances pour son potentiel « instagrammable » !  Le chiffre monterait à deux tiers pour les 18-34 ans selon une étude réalisée, la même année, par Expedia. Oui, vous avez bien lu! La recherche de lieux insolites liés aux coutumes locales ou la richesse de leur histoire semblent être reliées au deuxième plan, pour un bon nombre de personnes, pour qui la photo numérique ‘’parfaite’’ est plus importante quand il s’agit de choisir leur destination. Quand on sait que 75% des internautes achètent un produit ou service suite à la publication d’un influenceur qui vante une marque ou lieu, on comprend que le tourisme a vécu un avant/après réseaux sociaux.

Mais quel est le problème à recopier ce que l’on voit en ligne ?

L’enjeu de taille face à cette chasse à la photo qui obtiendra le plus de #Jaime, c’est la fragilité de certains lieux naturels qui ont été pris d’assaut par la population pour faire comme leurs amis ou influenceurs fétiches. Le web rend accessible plus facilement certaines places qui étaient réservées à une quantité restreinte de visiteurs auparavant. De plus, ce nouveau tourisme invite des curieux qui ne sont pas toujours là pour s’imprégner de la beauté du lieu mais pour simplement faire leur séance photo!

Ainsi on pourra citer la fermeture provisoire de la Grotte secrète dans le parc de Banff en 2018. Le lieu somptueux héberge des martinets, une espèce d’oiseaux rares qui voit sa population diminuer et dont la période de nidifications pouvait être fortement perturbé par les nombreux visiteurs journaliers.

Les Joshua Trees qui ne poussent qu’à une seule place dans le monde qui se trouve être le désert de Mojave en Californie, ont aussi été victimes de leur succès. Les agents du parc ont observé des gens grimper dans les branches pour prendre une photo originale à partager ensuite sur leurs réseaux sociaux. Ces gestes ont mené à la destruction de plusieurs arbres vedettes vieux pour certains de plus de 150 ans.

Enfin des lieux comme Auschwitz, l’ancien camp d’extermination nazie situé en Pologne, ont pour leur part été forcés de faire un rappel des bonnes conduites à adopter dans un lieu où des millions de personnes ont été tuées. Les visiteurs faisant des selfies et autres photos parfois jugées indécentes dans un lieu comme ce Musée qui a pour mission de rendre hommage aux nombreuses victimes d’une des plus sombres périodes de notre histoire.

Un autre danger de ce ‘’tourisme Instagram’’ c’est notre attachement parfois trop important à notre téléphone cellulaire et à notre besoin d’approbation des autres. Pour créer un souvenir il faut prêter attention, ce qui est difficile avec ce petit écran conçu pour nous distraire en permanence! Il est nécessaire de laisser notre cerveau effectuer son travail d’enregistrement, prendre conscience de ce qui nous entoure pour le mémoriser.

Saviez-vous que de compter sur la technologie pour se souvenir d’événement réduit notre attention et diminue sa mémorisation ? C’est ce qui a été démontré par une étude réalisée en 2013, et parue dans la revue Psychological Science. D’autres études parues dans Journal of Experimental Social Psychology ont démontré que notre obsession à vouloir tout photographier avec notre téléphone détériore nos meilleurs souvenirs.

D’autres études ont démontré que notre ressenti varie en fonction de la raison pour laquelle nous allons prendre une photo, si on la prend pour la publier en ligne donc pour les autres ou si on la prend pour soi-même, afin de la garder en souvenir. Vous aurez deviné que nous avons plus de satisfaction à prendre des photos pour nos souvenirs et non pour ce concours en ligne implicite de mention ‘’j’aime’’.

Il est donc conseillé de garder les anecdotes de voyage croustillantes pour le retour afin de les partager en personne avec amis et famille! Cela nous permettra de mémoriser correctement les vacances qui sont en train de se dérouler et de mettre au programme de notre retour des rires authentiques avec nos proches lorsque viendra l’heure de raconter une escapade particulière.

Voyager c’est grandir

Voyager c’est avant tout partir à l’aventure pour soi, créer des liens avec les personnes que l’on rencontre, s’émerveiller d’une vue, des architectures et des spécialités culinaires que nos sens découvrent au fur et à mesure. Partir en vacances c’est s’autoriser à lâcher prise sur sa routine quotidienne, c’est sortir de sa zone de confort dans le respect d’un nouveau lieu et s’enrichir de nouvelles expériences qui nous font grandir. Recevoir un cœur virtuel entre deux visites ne mettra pas plus de piquant au séjour! Il est de notre responsabilité de rester dans le moment présent pour tirer le meilleur de nos heures en tant que touriste afin de créer des histoires dont on se souviendra demain. Le nombre de j’aime en ligne ne déterminent en aucun cas la qualité des vacances!


Internet et la censure

Le 12 mars est la journée mondiale contre la censure sur Internet, une action créée en 2008 par Reporter sans Frontières afin de mobiliser le monde entier à soutenir un Internet libre et accessible à tous. Internet est devenu le moyen de communication le plus puissant au monde et par là-même le média le moins contrôlable! Bien qu’il semble évident d’imposer le principe de la liberté d’expression sur le web, les appels à la #CancelCulture de ces dernières années peuvent aussi nous inciter à la réflexion sur sa fragilité.

1. C’est quoi la liberté d’expression ? 

La liberté d’expression c’est être en mesure de dire publiquement ses opinions et ses idées sans être puni par son gouvernement. Il est donc permis de partager son avis politique ou de s’exprimer librement dans les médias sans réprimande. 

Au Canada, la liberté d’expression est protégée par la Charte canadienne des droits et libertés qui interdit un gouvernement de vous persécuter à cause de vos idées ou opinions.

Le Canada a également signé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966 dont voici un extrait:

Nul ne peut être inquiété pour ses opinions. 

Toute personne a droit à la liberté d’expression ; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.

Article 19 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques

Est-ce qu’on peut tout dire ? 

Non ! Il est par exemple interdit de conseiller quelqu’un de se suicider, d’encourager la haine et la violence contre une personne ou encore de nier l’Holocauste.

Propos diffamatoires

Des propos diffamatoires sont des communications publiques fausses qui ont pour seul objectif de nuire à la réputation d’une personne ou d’un groupe.. Celle-ci peut être verbale ou écrite et vous vise personnellement.

Donc à contrario, partager une information véridique ou faire des commentaires dans la sphère privée ne sont pas des comportement considérés comme de la diffamation.

Propos haineux

Des propos haineux sont des communications publiques qui appellent à la haine contre une personne ou un groupe identifiable. Il y a donc une action de nuire, un appel à la violence.

Il est important de préciser qu’ Internet et les réseaux sociaux sont des endroits considérés comme étant publics.

Le saviez-vous ? Un projet de loi contre le discours haineux sur internet est en cours d’étude par le gouvernement canadien, la loi C-36.
Les réseaux sociaux

On a pu également se rendre compte de la difficulté de certaines personnes à échanger dans le respect ou à accepter la critique, le débat, à faire preuve d’ouverture d’esprit sur les réseaux sociaux. Il faut savoir que d’après certaines études, l’écran peut occasionner une baisse d’empathie et de compassion puisqu’il nous éloigne physiquement de la personne à qui on s’adresse.

Les fausses nouvelles

Les réseaux sociaux sont également le lieu de propagation de #FakeNews, les fausses nouvelles. Il est devenu très facile aujourd’hui de falsifier une vidéo, de retoucher une photo et la véracité des informations partagées sur le web n’est pas toujours vérifiée. Durant une étude américaine, plus de 60% des participants avouent se fier aux informations partagées sur le web sans faire aucune vérification supplémentaire. 66 % des américains se tiennent informé de l’actualité par les réseaux sociaux.

Le saviez-vous ? Les fausses nouvelles voyagent 6 fois plus vite que les vraies !

2. C’est quoi la cybercensure ?

La censure est le fait de limiter de façon arbitraire la liberté d’expression. La censure ne date pas d’hier et trouve son origine à Rome en -443.

Pour l’anecdote, il existait même à cette époque un magistrat appelé le censeur qui était élu tous les cinq ans et dont le pouvoir était absolu! Le censeur était chargé de faire la surveillance des mœurs de la Rome antique et pouvait décider d’exclure des citoyens du sénat, de l’ordre des chevaliers, de sa propre tribu s’il jugeait qu’un citoyen était publiquement indigne, de par ses propos, ses actions, même si celui-ci n’avait pas enfreint de lois existantes!

La censure d’internet est appelée cybercensure et désigne donc une limitation d’accès aux informations disponibles sur le web, en général pratiqué par un gouvernement. 

Plus de 65 pays la pratiquent dans le monde et 13 pays seraient sur la liste des ennemis du web. Dans ces pays, se connecter à Internet rime avec des conditions de navigation très contraignantes voire des interdictions, il y a une surveillance accrue, des blocages de sites et même des arrestations.

3. C’est quoi le #CancelCulture ?

Les réseaux sociaux ont chamboulé notre vie et sont aujourd’hui le lieu de prédilection du wokisme.

La culture de l’annulation ou cancel culture a fait son apparition en 2015 en Amérique du Nord et consiste à dénoncer publiquement une personne, un groupe ou organisation pour des actes et/ou propos considérés comme inadmissibles. Décuplés par Internet, la culture de l’annulation appelle à expulser la personne de la communauté tant dans le cercle privé que professionnel. Les adeptes de ce comportement sont appelés  les ‘’woke’’ (éveillé en anglais) et sont des militants sensibles aux injustices sociales qui appellent à boycotter une marque ou une personnalité selon leurs faits et gestes. 

Le saviez-vous ? Certains influenceurs se servent d’un mouvement de #cancelculture pour aug-menter leur communauté sur les réseaux.
C’est quoi le rapport avec la censure ?

Plusieurs personnalités et experts ont dénoncé la culture de l’annulation craignant que cela n’entraîne un frein à la circulation des idées, que cela mène à de l’autocensure ou que cela réduise considérablement les débats.

‘’La cancel culture c’est un peu comme dire qu’une personne n’a plus le droit à l’erreur’’ explique Liz Plank dans une interview avec Urbania.

Citation de Voltaire

Conclusion

Vous l’aurez compris, le débat ne fait que commencer et un défi de taille attend les gouvernements et plateformes pour encadrer légalement Internet et ainsi aider à encadrer la désinformation et les commentaires haineux sans pour autant enfreindre la liberté d’expression.

Et vous qu’en pensez-vous, laissez-nous un commentaire 👇

3 raisons de délaisser vos courriels professionnels durant vos congés!

Les outils numériques nous permettent de rester constamment connectés même pendant nos temps de repos. Une personne sur trois se connecte à ses courriels durant ses vacances. Voici 3 raisons de ne pas céder à la tentation.

Raison 1: Bye bye le vrai repos

La définition même des vacances, c’est de cesser les activités professionnelles!

Les vacances sont nécessaires à notre bon fonctionnement et nous permettent de diminuer les tensions musculaires, réduire les risques de maladie cardiaques, améliorer l’humeur et le sommeil, prévenir la dépression…

Lire vos courriels, même pour 2 minutes par jour lorsque vous êtes en vacances, c’est:

  • Rester connecté au travail et ne pas laisser votre cerveau décrocher
  • Potentiellement vous causer du stress avec les messages reçus
  • Revenir de vos congés dans un état de fatigue élevé

Notre cerveau, pour qu’il se recharge et qu’il sorte de sa routine, a besoin de faire d’autres choses que ses tâches de travail habituelles. On parle de 18 % des personnes qui reviennent au travail plus stressé qu’elles ne l’étaient avant de partir !

Questionnez-vous sur la raison qui vous pousse à consulter vos courriels.

Est-ce que vous lisez les courriels par peur d’avoir un important nombre de messages à traiter à votre retour de vos congés ? Quelques astuces pour réduire la pression :

  • Limiter les attentes dans votre courriel d’absence

Peut-être pourriez-vous vous aider à réduire la pression vous-même en retirant la mention souvent ajoutée à un courriel d’absence ‘’ je traiterai votre message à mon retour de congés’’ par ‘’ le traitement de mes courriels se fera dans la semaine de mon retour de congé, le délai pourrait être plus long, merci de votre compréhension ‘’.

  • Décider de quand vous traitez vos courriels

Autre astuce, se laisser 2 jours en mode ‘’retour de vacances’’. Par exemple, si vous rentrez le 6 janvier, vous pouvez annoncer que votre retour au bureau se fera à compter du 10 janvier. Cela relâche la pression sur le retour des congés et évite de vouloir traiter les courriels la veille au soir pour ‘’avancer’’ ou d’avoir une grande pression dès le premier jour de retour au travail! 

En faisant cela vous avez 2 journées pour traiter votre retour de congés, trier vos courriels, vous remettre dans le rythme et préparer vos objectifs du mois, de la semaine.

  • Un courriel pour les urgences

Vous craignez de manquer quelque chose ? Mettre en place un courriel urgent@xx.com peut vous aider à diminuer la pression et à faire le tri des courriels qui sont véritablement urgents.

La boîte peut être accessible à vos collègues et cela permet également de lâcher prise avec les potentielles urgences à vérifier mais également limiter les transferts de vos courriels à l’équipe. Cette pratique peut faire déborder la boîte courriel de votre collègue et lui causer BEAUCOUP de stress pour rien!

Voici un exemple de message type:

Bonjour, je suis en vacances et déconnectée à 100% sans aucun accès à mes courriels du jeudi 23 décembre au lundi 10 janvier.

Le traitement de mes courriels se fera dans la semaine de mon retour de congés, le délai pourrait être plus long, merci de votre compréhension.

Pour toutes urgences, merci d’écrire à urgent@XX.com en décrivant clairement dans le titre du courriel et dans le message le problème qui est survenu, le nom de la personne qui gère votre dossier et ce dont vous avez besoin !

En attendant je vous souhaite de passer un très joyeux temps des fêtes.

Raison 2: Les moments avec vos proches sont précieux

Les relations humaines sont au cœur des congés. En couple, c’est un moment fantastique pour solidifier les liens, en famille cela fait du bien aux relations parents-enfants qui voient leur complicité s’accentuer.

Le rythme ralentit, les règles sont plus flexibles, c’est le temps de créer des souvenirs et de vivre des instants uniques.

Faire du Phubbing* pour vérifier rapidement vos courriels professionnels cela peut grandement ternir vos relations avec eux.

Vous envoyez le message que votre écran, votre travail, vos courriels sont plus importants que votre famille, vos enfants, vos amis…

Être dans le moment présent est la plus belle chose que vous puissiez offrir à votre entourage et à vous-même.

Inviter le slow living et planifier les choses importantes et laisser de la place à la spontanéité, c’est le moment de respirer, prendre du temps en nature, savourer l’instant unique et surtout d’alléger l’agenda et les to-do listes !

Phubbing* : quand vous utilisez un écran en pleine conversation avec quelqu’un, généralement votre téléphone cellulaire.

Raison 3: Vous allez être tenté de travailler

Il y a toujours des choses à faire, à avancer, à améliorer. C’est une histoire sans fin! 

On se trouve également des excuses:

  • Avancer pendant que c’est calme !
  • Un petit truc urgent qui ne prendra pas de temps
  • Mon collègue a besoin de moi 
  • Ce client risque de chercher ailleurs si je ne suis pas disponible 

Répondre à ce genre d’appel interne: vos peurs de perdre un contrat, utiliser les moments de calme pour autre chose que du repos, ne pas arriver à déléguer, se penser indispensable…

C’est dangereux pour votre santé. Nous ne sommes pas des machines !

Le calme des congés, vous pouvez le recréer en dehors des vacances en vous planifiant des périodes de Focus sans sollicitations numériques. Le client potentiel, vous pouvez adresser un message d’absence à son intention selon votre secteur d’activité, exemple d’ajout (section surlignée) :

Bonjour, je suis en vacances et déconnectée à 100% sans aucun accès à mes courriels du jeudi 23 décembre au lundi 10 janvier.

Le traitement de mes courriels se fera dans la semaine de mon retour de congés, le délai pourrait être plus long, merci de votre compréhension.

Pour toutes urgences, merci d’écrire à urgent@XX.com en décrivant clairement dans le titre du courriel et dans le message le problème qui est survenu, le nom de la personne qui gère votre dossier et ce dont vous avez besoin !

En attendant je vous souhaite de passer un très joyeux temps des fêtes.

PS : vous souhaitez avoir des informations sur notre offre ? Tout d’abord, un grand merci pour votre intérêt, il me fera très plaisir de vous contacter à mon retour pour planifier un appel et parler de vive voix de vos enjeux. En attendant je me recharge pleinement afin d’être au meilleur de ma forme pour vous !

Vous avez de la difficulté à décrocher parce que votre vous êtes passionné par votre travail ? Alors lisez !

Un livre pourra vous aider à la fois à réduire la sollicitation numérique mais également à stimuler votre cerveau autrement à la recherche de nouvelles idées, dans le calme, à votre rythme.

D’autres astuces pour vous aider dans votre déconnexion:

  • Retirer vos courriels professionnels de sur votre téléphone

Durant vos congés: compliquer l’accès va vous décourager et vous permettre de rester dans le moment présent.

  • Commettez-vous avec votre entourage

S’engager à ne pas se connecter au travail va vous aider à résister à l’appel du numérique

  • Essayer une nouvelle activité

Respiration, yoga, méditation, de la raquette, des arts. Cela va aider à vous couper des pressions professionnelles et va aider votre corps à relaxer, à user de créativité…

  • Éloignez-vous de votre téléphone

Passer votre cellulaire en mode avion ou l’éteindre pour quelques heures fait un grand bien ! Vous avez le droit d’être injoignable, vous ne devez pas culpabiliser.

Besoin d’aide pour vous déconnecter ? Notre livre | programme d’accompagnement pourra certainement vous être utile.

Réduire le stress de la fin d’année

Je ne sais pas vous mais il y a encore quelques années, plus Noël approchait et plus je ressentais de la pression m’envahir !

Quel cadeau je vais faire ? 🤯

Cela ressemblera à quoi les repas ?

L’impatience autour des vacances qui vont faire du bien mais la pression des 10 millions de choses que j’ai à faire avant de partir et après..

Oui parce que les vacances c’est aussi là pour profiter au maximum de son temps de repos ?

Voici quelques astuces pour réduire le stress de la fin d’année.

La perfection n’existe pas

C’est quand j’ai brûlé le repas du jour de l’An que j’ai créé une anecdote drôle à raconter plus tard, même si sur le moment c’était la panique générale et que j’ai dû passer de la dinde farcie aux pizzas 😉 

Pourquoi je vous parle de ça ? 😁

RIEN n’EST JAMAIS parfait.

La peur de manquer quelque chose (FOMO, Fear Of Missing Out) peut parfois jouer dans notre tête.

‘’ Et si il y a avait un cadeau plus – plus quoi ? aucune idée mais plus quelque chose !’’

Je me souviens d’une amie m’avoir dit cette phrase lorsque je lui ai annoncé que je quittais la France pour m’installer au Québec.

J’étais triste de laisser mes amis mais mon cœur voulait partir ailleurs, elle m’a alors dit cela:

‘’ Choisir, c’est renoncer’’.

Aujourd’hui on a de la difficulté à choisir parce qu’on a beaucoup de difficulté à renoncer, le web nous pousse à penser qu’il y a toujours mieux, toujours plus ou que l’on peut tout avoir !

Alors on passe DES HEURES à se décider sur les draps de bain que l’on va acheter, au cas où il y aurait une meilleure aubaine, une couleur plus originale ou je ne sais quoi d’autre!

Mais cette incertitude dans laquelle nous pouvons rester est mauvaise pour notre bonheur. Ce sentiment de ne pas être satisfait nous rend malheureux.

Accepter de faire un choix, renoncer aux autres options c’est important.

Lâcher prise sur le côté parfait, qui n’existe pas, et que les réseaux sociaux nous renvoient en permanence, c’est libérateur tant pour le dîner que les cadeaux !

C’est nos imperfections qui font de chacun de nous des êtres spéciaux et uniques.

Pas d’acharnement – on s’organise

Êtes-vous comme moi à une époque, à faire une to-do aussi longue que le bras ?

Écrire des tâches sur un papier c’est inspirant mais on oublie parfois que la tâche en elle-même demande 5 à 10h pour être barrée de sur cette fameuse page ou qu’elle n’est pas automatiquement prioritaire.

C’est impossible de faire 800 heures de travail en 3 semaines.

Attention je vais vous révéler quelque chose d’un peu troublant…

Vous ne pourrez pas terminer toutes vos tâches avant de partir en vacances.

On prend un grande respiration ! C’est correct 🙂 

C’est l’heure de prendre une pause café ou thé ou chocolat, bref ce que vous aimez, et de penser aux choses impératives que vous devez traiter avant votre départ en congés. 

Écrivez ensuite une autre to-do pour votre début d’année:

  • Ce sera rassurant et vous évitera de couper dans vos derniers jours de congés pour vous remémorer ce que vous avez à faire !
  • Vous saurez de quelle manière se déroulera votre retour de congés et vous commencerez l’année dans la bonne humeur !

Acceptez la situation telle qu’elle est.

Nous ne sommes pas des machines et tout n’est pas urgent pour hier.

Pas de comparaison

Je n’ai qu’à ouvrir mon Instagram pour voir tous les beaux sapins de noël décorés avec des trucs plus beaux les uns que les autres, les enfants de ‘’famille parfaite’’ qui font des cookies dans une cuisine absolument impeccable ou encore le couple en tenue de noel en train de s’embrasser dans les lumières romantiques d’un marché de noel.

L’humain aime se comparer, nous sommes fait comme cela. Mais nous avons le pouvoir de dire NON à cette pression et vous pouvez aussi vous sensibiliser à la façon dont le numérique est conçu pour déjouer l’algorithme et par conséquent les publications qui vont revenir sur votre fil d’actualité régulièrement ! 

Autre astuce encore plus simple….

Arrêtez de suivre des comptes qui vous rendent triste !

Si vous avez de la difficulté à aller jusque là, vous pouvez les bloquer pendant plusieurs jours, certaines applications vous donnent cette option.

Comme ça vous êtes toujours lié à ce compte mais vous ne voyez plus les publications dans votre fil d’actualité. Cela peut vous aider à prendre soin de vous et votre mental.

Si vous avez besoin d’aide ou pour aller plus loin, notre livre peut vous accompagner dans votre tri numérique!

Préparer sa déconnexion totale

À chaque fois que l’on me demandait: fais-tu quelque chose de spécial pour les vacances ? Je répondais automatiquement ‘’j’ai pas encore décidé. ‘’

La panique m’a pris une année en regardant mon agenda le 23 décembre et en me disant que rien n’était prêt pour mes vacances.

Parce que j’avançais au day to day sans véritablement penser sur le long terme au moment du départ.

Alors je me suis retrouvée en congés un peu perdu et de mauvaise humeur parce que tous les événements ou activités sympas qui m’auraient aidé à me sentir en vacances étaient déjà complets ou passés!

Préparer son départ du travail, c’est indispensable pour lâcher prise. On en parlait dans notre article 4 astuces pour décrocher à 100% durant les vacances, par exemple:

👉 Passer du temps à régler ses courriels pro pour dire que l’on est en vacances c’est important

👉S’organiser pour savoir qui va gérer les urgences c’est primordial

Mais prendre du temps pour organiser ses congés dans la sphère personnelle c’est SUPER important aussi

L’idée n’est pas de débuter votre jour 1 de vacances accroché à votre cell pour regarder qu’est-ce que vous pouvez bien faire de votre journée.

Attention, vous pouvez aussi programmer de ne RIEN FAIRE DU TOUT.

Je vous le conseille d’ailleurs, de prévoir des journées de repos ou vous ne faites strictement rien, à part prendre un bain et manger du chocolat, mais décidez le en amont pour que cela soit votre plan de départ et que vous puissiez le vivre pleinement.

Je pense que c’est à ce moment précis pour ma part que je commence à me sentir en vacances réellement ! Quand le téléphone est en mode Vivala, sans sonnerie ni notifications, quand je suis déconnectée physiquement de la technologie alors je commence à me connecter à moi-même.

Amis et famille

Qui dit fêtes de fin d’année dit parents, famille, amis.

Ils veulent certainement tous vous voir, passer du temps avec vous mais c’est à vous de mettre des limites de disponibilité autant numérique que présentielle pour avoir des moments de qualité avec eux.

Quand vous êtes réunis, faites en sorte d’être là, présent à 100% avec eux. Vous concentrez sur l’ambiance, les odeurs, les conversations.

Ces moments sont uniques et ne reviendront jamais de la même façon, prenez en conscience en vous concentrant sur cet instant.

Il peut s’en passer des choses en 12 mois et vivre le moment présent est le plus beau cadeau de fin d’année que l’on puisse s’offrir à soi et à ses proches.

Rangez les écrans !

C’est le grand jour!

Notre application mobile Vivala Offline est désormais disponible sur Google Play.

Il est désormais possible de passer en mode Vivala pour se déconnecter et profiter du moment présent à 100%!

Télécharger Vivala Offline >

Un grand merci à toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet:

  • Alexandre Michel à la partie développement
  • Catherine Guilbault pour le design
  • Joanne Gervais pour la relecture en français
  • Kristina Kasparian pour la traduction en anglais
  • Dre Florence Marcil-Denault pour ses conseils en tant que psychologue clinicienne
  • Ishita Banerjee, artiste peintre

Un remerciement spécial à nos premiers partenaires!

Voir nos partenaires Vivala >

Bêta-testeurs en or!

Enfin, nous saluons nos bêta-testeurs qui nous ont aidé pendant plus de 6 semaines à faire les tests nécessaires pour ajuster l’application. Merci de leur aide et surtout de leur patience!

Musique vidéo

Music promoted by La Musique Libre
Ehrling – Chasing Palm Trees: https://youtu.be/ySf3S4k8vVI
Ehrling: https://soundcloud.com/ehrling

La première application québécoise qui vous aide à lâcher votre cellulaire!

Sur Google Play le 19 décembre 2020

L’application mobile Vivala Offline, qui sera lancée le 19 décembre prochain sur Google Play, est conçue pour aider les utilisateurs d’un téléphone intelligent à changer leurs habitudes numériques en leur permettant de se déconnecter de leur écran plus régulièrement afin d’améliorer leur santé physique, mentale et sociale.

Récompenses à l’appui!

La version 1 de l’application propose 10 niveaux de déconnexion à atteindre. L’utilisateur poursuit des objectifs à son propre rythme, et il reçoit une récompense dès qu’il atteint un niveau, ce qui l’encourage à poursuivre ses efforts de déconnexion numérique.

Programme d’aide à la déconnexion

L’application Vivala Offline accompagne les utilisateurs pour les aider à établir un équilibre online-offline. Un programme d’aide à la déconnexion numérique de 30 jours a été élaboré en collaboration avec une psychologue montréalaise spécialisée en cyberdépendance
pour aider les utilisateurs à revoir leurs habitudes numériques en vue d’instaurer une routine plus saine.

Télécharger Vivala Offline >

Aperçu des autres fonctionnalités

  • Quiz pour évaluer la relation que vous entretenez avec votre téléphone
  • Astuces bien-être hebdomadaires
  • Suivi de vos progrès avec données comparées
  • Défis entre membres
  • Agenda personnalisé pour programmer à l’avance des heures en mode Vivala
  • Système de points avec rabais chez les partenaires participants

Et bien plus!

Carte des partenaires

Les utilisateurs ont accès à une carte répertoriant les partenaires Vivala, qui sont des entreprises qui offrent des produits, des services ou des activités favorisant la déconnexion numérique. Ainsi, plus besoin de passer des heures en ligne à la recherche d’une activité à faire à l’extérieur des écrans autour de chez soi ou à la maison : vous accédez à des idées en quelques clics!

Devenir partenaire >

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